Stéphane Martin : « Ils ont pourtant tous été très sollicités, mais à la fin ils prolongent tous »
Pour RMC, qui publie un petit dossier sur le sujet, la place que les Girondins de Bordeaux accordent à leurs jeunes cette saison valait bien un focus spécial, surtout centré autour du trio Jules Koundé – Aurélien Tchouaméni – Zaydou Youssouf, les 3 têtes de gondole du processus, déjà apparus en pro et même plus ou moins en passe de s’installer dans l’équipe première.
Dans les rangs de la direction, le président du FCGB, Stéphane Martin, se satisfait d’avoir su conserver ces talents formés au Haillan, qui étaient déjà (très) convoités à l’étranger :
« En fin de saison dernière, on avait dit qu’on avait une très belle promotion de jeunes, donc on voulait naturellement les faire signer. Au final, on s’aperçoit qu’on a gardé tous les joueurs qu’on voulait au niveau du centre de formation. Ils ont pourtant été, tous, très sollicités. Mais à la fin, ils prolongent tous. C’est donc, au-delà de l’aspect financier, une reconnaissance vis-à-vis de leur formation, de leurs formateurs, et une marque de respect vis-à-vis du club puisqu’ils avaient tous des propositions financières très intéressantes, ailleurs. On ne s’est pas alignés sur celles-ci, les plus élevées, même si on a fait des efforts et qu’ils ont eu des contrats professionnels avec de bons niveaux de salaire. Tout cela montre la qualité de notre centre de formation, mais on est très fiers de former ces bons joueurs tout en les gardant, et j’insiste sur ça, car malheureusement ce n’est pas aussi simple qu’il n’y parait… »
Du point de vue des jeunes joueurs, aussi, rester à Bordeaux pour débuter en pro était une évidence, tout comme le fait de travailler à fond pour réussir de grandes choses, en Marine et Blanc !
Zaydou Youssouf : « L’ambition c’est vraiment de s’imposer ici, de faire quelque chose de bien, ne pas être seulement de passage à Bordeaux. On a des qualités, on peut montrer des choses chez les pros. Pour l’instant ça se passe bien, mais on n’a encore rien fait. A nous de continuer de travailler pour essayer de garder notre place sur le terrain et d’être régulier. »
Jules Koundé : « Quand on fait une bonne saison ou une bonne demi-saison, qu’on arrive à saisir sa chance, c’est sûr qu’il y a beaucoup d‘attentes derrière. Ça fait partie du métier et c’est quelque chose que je prends avec beaucoup de calme, beaucoup d’assurance. Ça ne me pose pas de problème, au contraire ça me motive. Je vais être attendu et je ne vais plus être le petit jeune. »