Jérôme Rothen : « Younousse (Sankharé), vu son comportement, sa mentalité, il lui faut un bon contexte »
Dans la foulée de l’analyse critique de Daniel Riolo sur Younousse Sankharé, joueur n’ayant jamais, selon lui, exploité tout son potentiel du fait d’une mentalité imparfaite qui aurait gagné à aller s’endurcir à l’étranger, l’ex joueur de Caen, Monaco et surtout de Paris, Jérôme Rothen, a complété.
Sur l’antenne d’RMC, Rothen, qui a connu l’actuel milieu relayeur du FCGB quand il débutait au PSG, raconte les choses ainsi :
« Sankharé, au moins, il dit les choses, lui, il est cash. Mais it il était meilleur avec Gourvennec, plus régulier. Quand je l’ai connu, à ses débuts, en fait, je l’ai vu arriver, et au départ j’étais même fâché contre lui, car c’est quelqu’un qui n’était pas assez respectueux des anciens. Mais si tu lui disais les choses, car certains dont je faisais partie y arrivait, au début il se vexait et après il comprenait qu’on lui disait aussi ça pour son bien. Après, il a fait des choix de carrière, et déjà à Paris c’était pas possible pour lui car le contexte était particulier à l’époque, donc il n’avait pas le niveau pour y être titulaire à cette époque. Donc il est parti en prêt, comme beaucoup, mais quand tu pars un an sans briller, puis un autre… il faut essayer de se stabiliser, et le problème c’est qu’en changeant autant de clubs tu as du mal à le faire. En plus, le comportement et la mentalité de Younousse – du moins à l’époque – faisaient qu’il lui fallait un bon contexte, très particulier, avec un entraîneur proche de lui, avec qui il ait une vraie union. Voilà pourquoi je pense que quand Gourvennec – le seul à y être arrivé – a su trouver les mots ; comme par hasard… Car Sankharé, ça reste un bon joueur, car il peut courir longtemps, il est puissant, il a un bon pied, il est capable de jouer à plein de postes, mais le problème c’est qu’il faut savoir lui dire les choses. »