Éric Bedouet insiste sur la nécessité d’avoir des ailiers explosifs et sur la progression du groupe
Encore un extrait de la conf’ de presse d’après Bordeaux – Nantes (3-0, J 9 de Ligue 1) d’Éric Bedouet, l’entraîneur ‘officiel’ des Girondins de Bordeaux et préparateur physique du FCGB depuis une vingtaine d’année, qui revient ici sur les bonnes performances des ‘Ka’ de couloirs : François Kamano, Yann Karamoh et Samuel Kalu.
« Ils nous mettent des buts fantastiques, c’est vrai, ce sont des joueurs, mais Kalu aussi, de vitesse, d’explosivité, de percussion, et dans le foot actuel il faut des joueurs comme ça ; on l’a vu au Mondial avec la France, et on le voit aussi là, en Ligue 1, avec Lille. La vitesse fait la différence. On avait déjà cette tendance il y a quelques années, au niveau du football, puis ça avait un peu disparu, et là ces profils reviennent… Bon, ils ne réussissent pas tout le temps, mais quand ça réussit c’est très intéressant pour nous. Maintenant, il faut trouver un équilibre, car quand on entraîne on s’adapte au groupe que l’on a, forcément ; et là on a vraiment des joueurs de percussion et d’accélération, donc il faut les utiliser. Et en plus, on a Andreas (Cornelius) aussi, qui apporte une touche offensive différente.
Donc nous, on a le devoir, pour les attaquants, les défenseurs ou bien au milieu de penser à tout. Aujourd’hui, notre milieu, avec Younousse (Sankharé), Lukas (Lerager) et Otavio, a fait un très gros match, pour soulager la défense et pour accompagner l’attaque. Je redis qu’on progresse, mais n’allons pas trop vite, l’équipe est jeune, donc ne nous enflammons pas, car certains joueurs sont inexpérimentés, et sur ça la Coupe d’Europe nous fait du bien, niveau vécu. Alors laissons-les progresser, prendre de l’assurance, car il y a encore des domaines à améliorer – et heureusement -, mais l’équipe est ouverte, travailleuse et apprend aussi dans la défaite, comme celle de jeudi contre Copenhague, qui était dure à digérer car nous ne la méritions pas. »