Paul Bernardoni : « C’est toujours la même fierté, l’équipe de France c’est énorme ! »
Enchaînant les sélections (dont une de plus, hier) en équipe de France Espoirs, après avoir fréquenté les U17, 18, 19 et U20, le jeune gardien de but Paul Bernardoni, prêté cette saison à Nîmes mais sous contrat principal au FC Girondins de Bordeaux, se dévoile pour le compte de la FFF (vidéo complète ci-dessous et/ou ICI).
Il exprime notamment ses rêves de jouer, un jour, pour les Bleus… en A, alors que, pourtant, son parcours de base dans le football fut assez… hasardeux :
« Au départ, je faisais de l’athlétisme – pas une grande réussite… (sourire) -, et quand mes parents ont déménagé à Lieusaint, dans le 77, je les ai suivis et ils m’ont demandé quel sport je voulais faire. Donc moi j’ai dit : ‘Du foot’, alors qu’on n’est pas spécialement une famille de footeux. Enfin, on aime ça, mais personne n’en fait. Du coup, un jour, à mon anniversaire, mes parents m’ont offert une paire de gants, je les ai mis, et puis je ne les ai plus lâchés. (…) Pour entrer à l’INF Clairefontaine, il y a des tours, 5, et je me suis retrouvé au dernier. On était 4 gardiens, ils en prenaient 3 ; et j’ai été le 4ème… Ça a été mon premier échec. Au début, tu penses que c’est un peu injuste, puis tu fais avec, mais ça a été très compliqué, et pendant un temps j’ai pensé à arrêter car je croyais que ça ne mènerait à rien. Mais c’était juste la déception du moment qui parlait.
(…) Revenir à Clairefontaine avec le maillot des Bleus ? C’est beau. En plus, j’ai la chance d’y être depuis les U17, donc ça fait pas mal de temps, et c’est toujours la même fierté. L’équipe de France, c’est énorme. Quand t’es petit, tu rêves d’être footballeur, quand tu rentres en centre de formation, comme moi à Troyes, tu te rends compte que ça va être très compliqué, mais après, quand tu passes professionnel, c’est assez linéaire. Et j’ai eu la chance de commencer jeune. Dans mon petit parcours pro, j’ai eu des bas, mais je suis reparti. Mais c’est bien, ça permet d’apprendre, de mûrir deux fois plus vite, et aujourd’hui j’en suis content. »