Carrasso – « Tu peux chercher toutes les excuses, ce sont les joueurs qui manquent de conscience »
Cédric Carrasso a haussé le ton cet après-midi en conférence de presse d’avant match. Le capitaine des Girondins n’a pas apprécié l’état d’esprit affiché par certains de ses coéquipiers lors de l’élimination en 16ème de finale de Coupe de France mercredi face à l’Ile Rousse.
« Si tu as de la fierté, montre le sur le terrain, c’est que l’on attend aujourd’hui de Bordeaux. Nous avons montré avant la trêve des valeurs et d’un coup tu ne les as plus, c’est inadmissible. Les valeurs de groupe, de combativité cela se construit mais cela ne se perd pas comme ça et on répète toujours des mêmes choses, au bout d’un moment c’est fatiguant. C’est comme si moi, je décidais de ne plus plonger parce que je n’ai plus envie de me mouiller. Je ne reprocherai jamais à quelqu’un de faire une erreur mais c’est souvent la réflexion qui n’est pas bonne. Contre Toulouse, j’en ai parlé avec Obraniak, il ne devait pas redescendre, il l’a fait une fois, deux fois, trois fois et après nous avons pris un but. Quand on met quelque chose en place, il faut le respecter et aujourd’hui je pense que l’on a beaucoup de principes de jeu, des principes de jeu du football de base que l’on ne respecte pas.»
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Pour Carrasso, se focaliser sur le fait que Bordeaux évolue actuellement sans ses attaquants vedettes n’est pas la bonne lecture. Pour le gardien des Girondins, le problème vient du collectif qui ne se montre pas assez solidaire.
« Ces trente-et-un points qui nous maintiennent entre deux eaux. On a la chance également de savoir, sur les trois-quatre prochains matches, ce qu’on va jouer : rien ou quelque chose d’intéressant. Le calendrier n’est pas facile avec Saint-Etienne et le PSG ! Si tu ne fais pas le match qu’il faut dimanche, tu perdras. Il faut se lâcher mais prendre des risques calculés. Ce n’est que du sport ! On parle des attaquants en ce moment mais c’est le collectif qui n’est pas efficace. En étant solidaires, unis, on est capable de déverrouiller des matches. C’était flagrant en Coupe de France. A un moment, l’unité doit nous permettre de marquer ! Deux heures de jeu, et 0-0 ! Ce n’est pas normal. Pas possible ! On n’a pas, on n’a plus cet état d’esprit. C’est le grand mystère bordelais depuis trois ans. Tu peux chercher toutes les excuses, les attaquants, les blessés, l’entraîneur, les dirigeants, l’actionnaire… Ce sont les joueurs, qui manquent tout simplement de conscience ! Un éternel recommencement.»