Benoît Costil : « Si ça ne tourne pas en notre faveur, c’est qu’il nous manque quelque chose… »
Sud Ouest propose une retranscription assez complète (et complétée par nos soins) de la conférence de presse de Benoît Costil, après Nice – Bordeaux (1-0, 20ème journée de Ligue 1) et avant Angers – Bordeaux (demain, match en retard de la J 17). Le gardien de but et capitaine des Girondins revient, notamment sur les soucis d’efficacité du FCGB, qui marque très peu de buts actuellement :
« Si il y a du doute ? Je ne pense pas, et si c’est le cas, il n’a pas lieu d’être. On sortait, avant la trêve, de dix matchs sans défaite, ce n’est pas rien non plus. Il n’y a pas eu que des victoires (4 pour 6 nuls, NDLR), mais c’était bien. Ce serait plus inquiétant si on ne se créait pas d’occasions. Les joueurs offensifs nous font encore des différences. Actuellement, il manque un peu de précision, mais ce n’est pas inquiétant dans la mesure où, dans le passé récent, on a été très efficace. Ça va revenir. Le déclic passe par ce match référence en termes de buts et d’efficacité. Maintenant, si ça ne tourne pas en notre faveur, c’est qu’il nous manque un petit quelque chose… Il faut être clair. Quand on doit marquer et mener, comme ce weekend à Nice, la donne n’est pas la même après, si on le fait… Je pense aussi au match à Lyon (1-1, NDLR), mais il y en a d’autres…
(…) S’il y a urgence ? J’espère qu’il y aura plus de hauts que de bas d’ici la fin de saison. C’est vrai qu’on est décroché en championnat, c’est dur, on est vraiment dans le vente mou et il va falloir prendre vite des points. Maintenant, il y a aussi la Coupe de la Ligue, qui est vraiment hyper importante pour moi. C’est vraiment hyper important. Mais avant cela, et avant notre demi-finale à Strasbourg, des matches importants arrivent. On va essayer de rendre la fin de saison plus alléchante qu’elle ne le parait actuellement. Il y a quand même des contenus rassurants, ou des bouts de contenus. (…) Je suis de nature assez sereine. il faut être serein mais conscient qu’il y a des progrès à faire, qu’il faut être tueur, faire mal à l’adversaire. Dans notre surface, il faut être des guerriers ; dans celle adverse, il faut punir. Hier (samedi), l’adversaire nous a donné des opportunités, on n’a pas sanctionné. Nous, on nous sanctionne. On doit progresser en matière d’exigence au quotidien, et il y aura des répercussions positives en match. »