Andréa Lardez : « On sait vers où le club veut tendre et on s’accroche »
Présente dès 2015, à la création de la section féminine des Girondins de Bordeaux, et avant à Blanquefort (Division 2), Andréa Lardez a donc vécu l’ascension des FCGB Girls, en plus d’y participer activement, sur son couloir droit. Alors, pour GOLD FM, et tandis que les Girondines jouent pour rester 3èmes de D1, cette « ancienne » (25 ans) de l’équipe à la mentalité exemplaire dresse un bilan de tout ça :
« Pour moi, c’est plutôt positif, car je vois tout ce qui se passe derrière, tout ce qui est mis en place, pour nous, d’un point de vue médical et au niveau de nos infrastructures. Je pense qu’à l’heure actuelle il nous manque un terrain fixe, de match comme d’entraînement, car on a besoin de repères. Mais après, voilà… Le fait que des nouvelles joueuses arrivent ça tire le club et l’équipe vers le haut, donc l’évolution est positive. Quand je suis arrivée à Blanquefort, c’était encore un bruit de couloir, mais c’est vrai que j’en entendais parler, tout le temps où je suis resté à Blanquefort. C’est longtemps resté un bruit de couloir… Donc on imaginait dans un coin de nos têtes que ça se ferait, mais on ne pensait pas qu’on aurait la chance d’en faire partie, et puis pour en avoir rediscuté avec Sophie (Istillart, la capitaine, NDLR), on s’est dit qu’on avait cette chance d’avoir vu l’évolution du club et surtout de l’équipe. Cela s’est fait au détriment de certaines, oui, mais on sait vers où le club veut tendre et on fait en sorte de s’accrocher pour suivre le wagon.
Si nous sommes les ‘dernières dinosaures de Blanquefort’ ? Oui, mais moi j’aime bien ce rôle-là, d’ancienne de Blanquefort, et ce que je dis aux filles c’est que je m’accrocherai tant que je le pourrai. Après, peut-être qu’à un moment ça deviendra compliqué, mais en attendant on est là depuis le début et j’ai fait partie du projet donc j’ai l’intention de continuer ça, tant que le club me le permettra. Si Blanquefort c’est zappé ? A mon grand regret, on n’a plus trop de relations avec Blanquefort, et plus trop de temps pour aller les voir, même les weekends vu qu’on n’est pas souvent ici et que c’est compliqué. Mais je sais d’où je viens et, à l’occasion, je ne manquerai pas d’y retourner. »