Pour Éric Bedouet, inutile d’être démonstratif sur le banc lors d’un match
Dans ses mots tenus en conf’ de presse d’avant FCGB – Toulouse (hier, victoire 2-1, 25ème journée de Ligue 1), le préparateur physique et entraîneur adjoint des Girondins de Bordeaux, Éric Bedouet, s’était encore une fois expliqué sur son attitude assez peu démonstrative et pleine de mesure lors des matches. Une communication, qu’il force parfois pour motiver ses troupes, que l’homme de 65 ans, au club depuis plus de 20 ans, assume pleinement, car il ne juge pas utile d’en faire beaucoup pour être entendu par ses joueurs, qui n’ont pas besoin de ça à ses yeux.
« Nous, les coaches, on intervient, on leur donne des conseils en amont, dans la semaine, et on prépare une équipe pour que les choses se passent sans soucis ; mais sur le terrain ce sont les joueurs qui décident, et donc ça ne sert à rien de gesticuler, ou de crier… On n’y peut rien. Vous avez beau gesticuler, faire des choses comme ça pendant les matches, ça ne sert à rien. C’est de la comédie. Et les joueurs n’entendent pas, de toute façon. Sur le terrain, on est tributaire de ce qu’ils font. On ne peut pas se vanter d’avoir apporté ci ou ça.
En revanche, on peut corriger des petites choses et transmettre des messages aux joueurs juste à côté de nous, mais ça ce n’est pas gênant. En plus, le message, je le connais, les joueurs aussi. Et s’il y a quelque chose de précis, Ricardo me le dit et je transmets. Mais ce n’est pas là que ça se joue. A la mi-temps, là, ça se joue. Et pendant la mi-temps, Ricardo parle. Avant les matches, aussi. Donc il n’y a aucun souci sur ça. Et moi, le rôle que je joue c’est d’accompagner les choses, de sentir les coups… Mais c’est très minime. Pendant les matches, on ne peut pas réellement aider les joueurs, même en criant de temps en temps sur eux. Mais ils n’entendent pas. »