Frédéric Longuépée compare le monde du football à celui de l’entreprise
Envie de stabilité et attente d’engagement de la part de tout le monde au club, grand respect affiché par rapport à Bordeaux (ville, club, image de marque et valeurs), désir de rendre le stade plus attractif et identitaire, ambitions sportives mais aussi (encore plus ?) économiques, avec le but de retrouver la Ligue des Champions pour booster tout ça. Frédéric Longuépée a dit beaucoup de choses, ces derniers jours, à France 3 Nouvelle-Aquitaine.
Voici ce qu’il déclare, plus personnellement, concernant son appropriation du rôle de président des Girondins de Bordeaux, qu’il n’occupe encore que depuis quelques semaines, dans la foulée du rachat du club, après l’ère M6, par le consortium de fonds d’investissement américains mené par GACP et Joseph ‘Joe’ DaGrosa, le nouveau patron des Marine et Blanc :
« Déjà, je suis très heureux d’être arrivé à la tête de ce club. Je pense que c’est une aventure professionnelle fantastique. Mais j’ai envie de dire que le monde du football a profondément changé. Et il est capital que l’on puisse aborder le monde du foot comme on aborderait le pilotage d’une entreprise classique. La formation des joueurs, ça peut s’apparenter à la production de talents chez une entreprise plus classique. L’identification des meilleurs profils, la manière de les entraîner peut s’apparenter à de la recherche et développement. La capacité à faire venir du public s’apparente à des techniques de commercialisation que l’on peut observer dans une entreprise classique.
La seule chose qui nous différencie, sans doute, c’est le côté événementiel : car on fait venir, 25 fois par an, du public dans un stade. Mais pour le reste, on doit irrémédiablement sortir du côté associatif des clubs de football historiques. Encore une fois, ce monde a profondément changé, il s’est professionnalisé. Et notre rôle c’est de professionnaliser l’organisation et la structure. Donc c’est ce que j’aurai à cœur de faire dans les prochaines semaines, les prochains mois et les prochaines années, avec un plan de développement à 5 ans. »