Jules Koundé : « Les cartes sont un peu redistribuées »
Questionné par GOLD FM, le jeune défenseur des Girondins de Bordeaux, Jules Koundé, revient sur le(s) changement(s) amené(s) par Paulo Sousa, le nouvel entraîneur du FCGB, à la fois concernant la tactique de l’équipe au niveau collectif et à propos de son poste de défenseur central… hybride.
« Ces derniers temps, on commence à avoir l’habitude de changer d’entraîneur(s), car c’est déjà arrivé par mal de fois. Donc on essaye de rester concentrés sur notre boulot, car c’est ce qu’il faut : être performant, s’entraîner de la même manière. Mais c’est sûr qu’avec un nouvel entraîneur, les cartes sont un peu redistribuées. Donc le groupe est plus concerné, il y a plus d’intensité, voilà, alors j’espère que ça va continuer. Si je suis titulaire indiscutable ? On ne sait jamais, chaque entraîneur a des choix à faire, des préférences, mais j’ai eu la chance d’être titulaire contre Rennes et j’espère que je vais continuer. Mais je sais que rien n’est jamais acquis, donc il faut toujours se remettre en question et voir ce que l’on peut faire de mieux.
Ce que le coach amène ? L’intensité avec laquelle il veut qu’on s’entraîne et qu’on joue, c’est vraiment un axe central de son projet de jeu : l’intensité, le pressing. Il veut qu’à l’entraînement on soit déjà comme ça, mais c’est logique car en match on doit le reproduire ensuite. Alors je crois que, de ce qu’on a pu voir, ce qui change le plus c’est l’intensité des entraînements et du jeu. Après, lui, il doit avoir des stats, voir avec son staff et des cardio, en fonction des joueurs aussi, mais c’est sûr qu’il demande une autre intensité. On n’avait pas ça avant, ou alors peu, par séquences, donc c’est forcément différent pour nous. Dans nos courses, le jeu… Mais on travaille ça, collectivement et individuellement, pour mon poste. Je crois qu’on s’en sort bien et moi je me sens bien. Je suis troisième défenseur central quand on a le ballon et latéral droit quand on ne l’a pas.
C’est nouveau, parce que je n’vais jamais joué à trois derrière. Et le poste de latéral je l’avais connu, mais pas en match officiel. En tout cas, je m’y fais, je m’adapte. Les déplacements ne sont pas les mêmes, et notamment quand l’équipe défend, mais quand on a le ballon c’est sensiblement la même chose pour moi. J’essaye de rester dans l’axe, c’est ce que le coach demande, mais défensivement c’est plus intense, car les courses peuvent être plus longues, avec plus de un contre un de temps. Si je me sens plus responsable ? Non, pas tellement, car j’avais déjà des responsabilités en étant dans l’axe. Mais on sait que le jeu passe beaucoup par les côtés, pour contourner la densité adverse dans l’axe, alors éviter de se faire déborder c’est dur, il y a plus d’espaces à couvrir, mais avec le travail on va s’y faire. »