Christophe Dugarry : « Balotelli est une verrue ! II ne pense qu’à lui ! »
Sur les ondes d’RMC, hier, après avoir déclaré encore sa flamme à… Strasbourg, qu’il érige en modèle pour Bordeaux, l’ex attaquant des Girondins, Christophe Dugarry, a donné son avis sur les incidents entre Pablo Castro et Mario Balotelli lors de FCGB – OM (vendredi, 2-0, 31ème journée de Ligue 1). Alors que le défenseur brésilien de Bordeaux a été exclu par l’arbitre pour avoir répondu par un mauvais geste, l’attaquant italien de Marseille, seulement sanctionné d’un carton jaune, pourrait prendre encore plus cher car il a frappé en premier, blessant son adversaire au nez.
Pour Duga, ‘Super Mario’ est plus à blâmer que Pablo. Largement plus, car c’est tout sa mentalité qu’il remet en cause, et pas que pour le coup de vendredi.
« Je suis désolé, mais Mario Balotelli, c’est une verrue ! Arrêtons d’expliquer qu’il a marqué des buts contre Dijon et Angers… Tu as besoin de lui sur deux matchs, à Paris et à Bordeaux, où tu n’as pas gagné depuis 150 ans, et là, ce mec-là, il disparaît. Il n’est pas là. Quand il était à Nice, déjà, il disait parfois ‘J’ai mal à l’œil, j’ai mal à l’orteil, j’ai mal au cul…’ quand il n’avait pas envie de jouer, à l’extérieur. Il a toujours mal quelque part ! Apparemment, il ne se sentait pas à 100 % pour jouer à Bordeaux, donc il a démarré sur le banc. Non, mais c’est une blague ?! On ne joue jamais si on attend d’être à 100%. Moi, en 16 ans de carrière, j’ai toujours eu une douleur quelque part !
(…) Il est où son rôle de leader ? Il est où l’exemple qu’il doit donner en étant l’attaquant vedette de l’OM ? Il doit emmener toute l’équipe avec lui et ne surtout pas s’échapper à Paris et à Bordeaux, là où ça compte vraiment ! Vendredi, il est rentré à un quart d’heure de la fin et il a mis directement le bordel dans le match. Non, mais c’est quoi ce joueur ? Il faut qu’il parte cet été, après son contrat. Il ne pense qu’à lui ! Un joueur comme ça, vraiment, ça pourrit une équipe, un vestiaire, un club. Une telle mentalité, ce n’est pas possible. C’est dangereux pour le collectif. Je ne supporte pas quand un joueur ne pense qu’à lui. »