Pour sa cinquième CAN, Alain Giresse vise le dernier carré avec la Tunisie
Après Gernot Rohr pour le Nigeria – dont la liste vient de tomber, avec le Bordelais Samuel Kalu dedans -, un autre illustre ancien joueur du FCGB parle de la Coupe d’Afrique des Nations 2019. Il s’agit d’Alain Giresse, sélectionneur de la Tunisie, qui s’exprimait hier sur BeIN Sports ; redisant aussi son amertume de ne pas avoir été choisi comme ambassadeur des Marine et Banc.
« Mon vécu de sélectionneur en Afrique ? Oui, ce sera ma cinquième CAN (après celles avec le Gabon, le Mali et le Sénégal, NDLR). L’Afrique, quand on y a été on trouve ses marques, et moi je les ai trouvées, que ce soit dans l’Afrique plus… ‘profonde’ comme au Nord, vu qu c’est la première fois que j’ai une sélection d’Afrique du Nord. Mais je m’y situe bien – alors que certains de mes collègues ont eu plus de mal – dans différents contextes. Alors je m’atèle à aider la Tunisie à atteindre ses ambitions.
(…) L’ambition de la Tunisie ? Il y a un palier à franchir, que tout le monde attend en Tunisie : passer le cap des quarts de finale. Voilà, c’est notre objectif car depuis quelques éditions la Tunisie bute sur cette marche. Alors on a l’espoir d’atteindre le dernier carré. (…) Il y a longtemps qu’il n’y avait pas eu tous les grands pays du football africain, et ils y sont pour cette CAN. Tous sont là, même si c’est vrai qu’elle a été élargie à 24 et que donc certains sont là pour la première fois. Mais il y a tous les gros pays, et en plus avec la CAN en juin il n’y a plus de période à problème entre clubs, sélections et joueurs, quand la CAN se déroulait en janvier-février. Donc les joueurs seront vraiment tranquilles – entre guillemets -, je pense. »