Hoarau évoque sa prolongation aux Girondins
Guillaume Hoarau a répondu aux questions des supporters via le site officiel des Girondins. L’attaquant du FCGB, qui a ouvert son compteur but face à Lorient, a notamment évoqué son avenir et l’ambiance dans le groupe.
La 5ème place, toujours possible ?
« Nous ne sommes pas largués mais nous avons grillé pas mal de jokers. Les matches de février sont abordables et il faut prendre conscience que la saison va bientôt se terminer. C’est maintenant que cela se joue. Nous ne pouvons pas faire pire qu’en janvier. Il faut réagir. Surtout, il faut agir.«
L’ambiance dans le groupe malgré les résultats de janvier ?
« Nous sommes les acteurs, nous sommes les seuls sur le terrain. C’est à nous de trouver les clés pour relancer la machine. Personnellement, j’ai du mal à trouver le sommeil. Depuis que je suis arrivé, nous perdons. J’ai l’impression que je suis… Bref, on ne va pas entrer dans la superstition (sourire) ! Quand on gagne, c’est forcément plus facile de travailler. Tout le monde est souriant. Là, nous sommes un peu nerveux en début de semaine. Il ne faut pas qu’on se tire dans les pattes et ce n’est pas le cas ici. Les gens disent qu’à Bordeaux, il n’y a pas beaucoup de pression, qu’il n’y a jamais d’excès dans la victoire comme dans la défaite. C’est une bonne chose pour la sérénité mais il faut y faire attention. Il faut peut-être savourer un peu plus les victoires mais redoubler d’efforts quand les résultats ne sont pas bons. C’est ce que nous faisons car nous sommes professionnels mais il faut peut-être le faire encore plus. »
Prolonger aux Girondins ?
« On fera le bilan à la fin de la saison. Nous aurons une discussion avec le Président. S’il m’a fait venir ici et que je n’ai pas mis un but, je ne vois pas pourquoi il me prolongerait. La clé, elle est dans mes jambes. A moi de bousculer tout cela et de faire le meilleur choix pour moi. »
Un contrat de six mois, pourquoi ?
« Ce n’était pas évident. Une négociation, cela peut prendre du temps ou aller très vite. Quand j’ai eu le Président au téléphone, nous n’avions pas le temps de rentrer dans tous les détails. Je lui ai juste dit : « je veux retrouver un club, je veux rejouer au foot. Si c’est 6 mois, un, deux ans… on verra après. ». J’avais juste envie de remettre des crampons, d’aller sur un terrain et de marquer des buts. Je voulais retrouver le plaisir. Nous nous sommes mis d’accord là-dessus. Bien sûr, il y a une prise de risque. Je sais ce que je peux faire pour aider ce groupe. Si tout se passe comme je le souhaite, il n’y aura pas de problème derrière. Je pense positif, il le faut. Au final, j’espère que chacun trouvera son compte. »