Le parcours et les ambitions de Jose Barcala (coach adjoint FCGB Girls)
Le site du journal espagnol La Voz de Galicia s’est intéressé à Jose Barcala, qui est le nouvel entraîneur adjoint de l’équipe féminine des Girondins de Bordeaux, dans l’ombre du numéro 1, Pedro Martínez Losa.
Jeune technicien aux méthodes innovantes, il présente ses expériences et ses objectifs, forgés notamment en… Australie, quand il s’occupait des jeunes du Brisbane Roar :
« Je travaillais au Brisbane Roar, en Australie, c’était la deuxième des quatre saisons du contrat que j’avais signé. Mais il y a trois mois, Pedro Martínez Losa, ancien entraîneur de l’équipe féminine d’Arsenal, m’a appelé pour me demander si je voulais l’accompagner aux Girondins de Bordeaux dans son équipe. Ils m’ont offert de bonnes conditions, j’ai considéré que c’était un pas en avant dans ma carrière et j’ai accepté. Mon travail est celui de second entraîneur, même si j’aurai aussi des responsabilités dans le domaine physique, car ce sera quelque chose de multidisciplinaire. J’ai passé huit ans dans ma carrière au Deportivo Le Corogne, en tant que directeur de la méthodologie ou dans d’autres rôles de premier ou deuxième entraîneur dans différentes catégories d’âge. J’ai également travaillé avec Pablo Prieto pour l’équipe nationale de football de Libye et j’ai eu cette expérience en Australie. Cependant, je n’avais jamais travaillé avec des clubs de femmes. La logique du jeu, elle restera toujours la même, bien que certaines considérations doivent être plus mis en avant, comme les aspects physiologiques, car le corps de la femme subit des transformations dont il faut tenir compte, mais pour ce qui est du football, la logique du jeu est la même. Il n’y a pas de grandes différences.
(…) Tout de même, c’est un changement de mentalité pour moi. J’ai toujours tout prévu à long terme, dans des projets de trois ou de quatre ans, comme d’habitude dans la formation ; mais là, aux Girondins, notre staff a signé pour deux saisons, avec une troisième optionnelle. L’objectif est de se qualifier pour la Ligue des champions, d’être avec les meilleurs ou de réduire les écarts avec Lyon et Paris. (…) Par rapport à ce que j’ai connu avant, au niveau de la logistique, des ressources humaines et de la qualité, je n’ai pas remarqué de différence, car les Girondins sont aussi un club avec une structure très professionnelle, puis des installations et des ressources assez grandes, faisant que nous n’avons aucune restriction pour bien travailler. »