Deveseleer et les joies des déplacements européens
important, c’est de se sentir chaleureusement reçu. Il ne faut pas
forcément voir l’argenterie mais sentir le plaisir d’accueillir le club
adverse. On ne chambre pas même si on a gagné le match aller. On n’est
pas au café du commerce. » Également interrogé dans l’article, Pierre Dréossi, ancien dirigeant de Lille et de Rennes, témoigne aussi de ses expériences lors des matches joués à l’étranger et de ce qui se passe dans les coulisses de ces affiches continentales.
Dréossi : « Ça permet de faire connaissance avec des gens que l’on ne côtoie pas en temps normal. Ça peut servir pour d’éventuels prochains contacts. Par contre, on ne parle pas transfert, c’est rarement l’époque. Quand on avait joué Manchester United avec Lille, on était des bizuths de la Coupe d’Europe mais on avait été très bien reçu. Bobby Charlton [ex-joueur de Manchester] était présent pour nous accueillir. C’est aussi là où on sent le poids de l’histoire d’un club. »
Deveseleer : « A Chelsea et à Liverpool, c’était un peu organisé par-dessus la jambe. Ils nous ont pris comme une gentille obligation. A Madère, ils nous avaient emmenés voir les caves. A Glasgow, on avait eu droit à une visite d’une distillerie de whisky. »
En dehors des matches et du cadre purement sportif, la longue histoire du club au scapulaire dans les compétitions
internationales de clubs a offert à ses joueurs, à ses dirigeants (et à
ses fidèles supporters également) des voyages mémorables… Qui reviendront, on l’espère, le plus vite possible !