Gillot : « Il y a trop de gâchis »
« (Sur le fait que le match à Nantes soit la dernière chance des Girondins pour croire à l’Europe) Chaque semaine c’est la même question… Il ne reste que 8 matches, donc les chances se réduisent. On gâche beaucoup d’occasions de revenir sur la 5ème place. Pourtant, sur les 3 derniers matches (Lyon, Montpellier et Nice) on ouvre la marque. Mais on n’arrive pas à gagner. A partir de là… Sans jamais prendre les 3 points, pas de victoires et pas de série. On ne reviendra jamais comme ça ! Il y a trop de gâchis. Quand on ouvre le score, on doit garder l’avantage… On n’y arrive pas en ce moment. Peut-être à Nantes, pour commencer ?
Les joueurs, je ne sais pas, mais, moi, j’ai un sentiment de revanche. On ne mérite pas le score du match de la phase aller (0-3 à domicile). Même si Nantes a fait un bon match, en étant solide, nous on a eu beaucoup d’occasions. Mais on ne marque pas. C’est un peu le reflet de notre saison. Le score avait tout amplifié. Ce match nous reste en travers de la gorge car on n’avait pas été mauvais. Nantes avait de la réussite à cette époque, nous moins. Aujourd’hui, ils ne sont plus en réussite. La réussite fait souvent la différence sur un championnat, entre phase aller et phase retour. Ça arrive à tous les clubs… Entre la 4ème place et le maintien, il ne faut parfois pas grand chose. Une machine se dérègle très vite. Il faut être prudent.
(…) On a des problèmes un peu partout, notamment dans les deux surfaces, là où les grandes équipes savent être efficaces. Vu qu’on ne marque pas beaucoup, dès qu’on encaisse un but, forcément… Sur les matches retours on fait un parcours de relégable (11 points en 11 matches, seuls Nantes, Lorient et Ajaccio font pire), c’est vraiment très insuffisant. Les blessures n’expliquent pas tout. Avant la trêve, ça se passait pas mal, on était 4ème. Là on gâche tout. L’envie, ça ne suffit pas. Il faut de l’efficacité, du talent. On doit être efficace, marquer des buts. Mais quand on ne peut pas, on ne peut pas. Dans tous les domaines, c’est plus facile de parler que d’agir, surtout en France. Avec des paroles, vous savez, on peut être champions du monde si on veut. »