Pour JLT, la hausse des droits TV comblera juste le déficit
« Il est difficile de savoir exactement combien nous allons percevoir. D’abord, il faut s’assurer que le système de répartition ne sera pas remis en cause. Il y aura peut-être des discussions sur ce sujet, des appétits naissants… Bon an mal an, l’État, via la taxe Buffet, va prendre sa part, la Ligue 2 aussi et l’Unecatef (le syndicat des joueurs). À vue de nez, on peut espérer 5 ou 6 millions d’euros de revenus supplémentaires. Ça ne fait pas de quoi rêver, cela représente à peine de quoi couvrir notre déficit (…) Les diffuseurs ont acheté le championnat français en toute connaissance de cause. Le spectacle, il est ce qu’il est. Il varie selon les matches. Ce qui intéresse les gens, c’est le suspense, l’incertitude. Et du suspense, avec le championnat français, il y en a… au moins après la troisième place. »
Une prudence qui contraste avec l’optimisme de Frédéric Thiriez, président de la Ligue de Football Professionnel, à l’issue de l’appel d’offres.
« Le marché a parlé. Le prix a été fixé par les acquéreurs après une concurrence loyale. Avec cette augmentation de 20%, la France est sur le podium européen, à la place qu’elle mérite. Nous sommes heureux de conserver nos deux partenaires principaux. Nos clubs et nos diffuseurs vont avoir la visibilité dont ils avaient besoin. Ils continueront à raconter le feuilleton de nos championnats de Ligue 1 et Ligue 2 pour les six prochaines saisons «