M. Edwards : « Même pour nous qui enquêtons dessus, il n’y a rien de clair »
Tandis que, via L’Équipe, le sujet particulièrement épineux des conflits internes entre GACP et King Street refait surface, retour sur ce qu’avait dit le journaliste Mathias Edwards (So Foot et Revue Far Ouest) lors du festival Coup Franc, la semaine dernière à Bordeaux, en complément des doutes de Florian Brunet (Ultramarines Bordeaux 87) sur la solidité financière de l’actionnariat américain du FCGB.
« Je trouve ça regrettable, à titre personnel, et même si ce n’est que 1% je crois, que Paulo Sousa ait un pourcentage sur les plus-values des reventes de joueurs. C’est la direction qui veut faire des plus-values, mais l’entraîneur doit lui vouloir absolument que tous les meilleurs joueurs restent pour avoir la meilleure équipe possible. Ça c’est un peu bizarre, ouais… Mais, pour les chiffres, vu que les plus-values vont directement pour rembourser la dette de 90M€ de GACP, même si tu vends pour 30 millions d’euros, il ne reste plus grand-chose à la fin pour recruter. Après, comment ils ont communiqué leurs chiffres et les promesses qu’ils ont faites aux supporters… Ils sont revenus pas mal de fois dessus.
Au début, il était sorti que DaGrosa avait expliqué (à KS) qu’il devait faire un bénéfice de 10M€ par an, pour coller à son ordre de marche ; et il était revenu sur ça en disant que non, que ça avait été incompris, que c’était les gens de la DNCG qui avaient mal communiqué. Mais dans ces cas-là, c’est toujours pareil, on ne retient que la première chose communiquée et pas l’erratum. Mais, en tout cas, ils sont très vagues là-dessus et reviennent souvent dessus. Et même pour nous qui faisons des enquêtes là-dessus, il n’y a rien de clair. Tout ce qu’on sait, c’est qu’il y a une dette à rembourser et que c’est pas gagné. »