Maurice-Belay : « Faire partie de l’histoire et du nouveau stade »
« Je réponds franchement aux questions que l’on me pose et je sais très bien que dans ce milieu là, où je suis depuis 8-9 ans maintenant, on ne juge pas les qualités intrinsèques d’un joueur mais ses statistiques. C’est le premier truc dont on parle. Les bons appels de balle, l’intelligence de jeu, les gens s’en foutent presque… Après, ça dépend du niveau global de l’équipe car dans une équipe qui marche bien on va regarder plus en détails, alors que dans une équipe qui est 15ème on va juste chercher à voir qui est le buteur et qui est le passeur. Les 3/4 des gens font ça…
Je connais très bien la Ligue 1. Je suis plus mature dans mes choix de jeu, même si je dois encore progresser dans le plus important, l’aspect décisif. Mais dans l’ensemble, je pense m’être amélioré depuis mes débuts. (…) C’est vrai que l’Angleterre, l’Espagne, et l’Allemagne sont des pays que j’aime beaucoup, surtout l’Espagne par rapport à la technique, après j’aime bien aussi le championnat anglais et l’allemand qui sont des championnats très ouverts au niveau du jeu. Quand on voit la qualité des pelouses ça donne envie. On a fait des matchs amicaux en Angleterre et on a vu qu’en période d’été avoir des terrains d’une telle qualité est très agréable pour jouer. Ma qualité première c’est la technique, pas l’agressivité et les tacles, donc j’aime pourvoir me dire, quand je rate une passe, que c’est juste ma faute et ne regarder que mes pieds, pas la pelouse ou quoi que ce soit.
J’espère que ma prolongation va se faire. C’est ma volonté. Depuis que je suis arrivé à Bordeaux, je me sens très bien, j’ai été toujours bien accueilli ici, que ce soit par les gens du club ou par les supporters. Ce sont des choses qui me touchent. Donc j’aimerais bien rester, je peux faire partie de l’histoire des Girondins, de la première équipe qui jouera dans ce nouveau stade. Ce serait bien de faire partie de la riche histoire d’un club aussi important. »