F. Brunet parle de l’importance des FCGB – OM et du rôle de soutien des UB
Une nouvelle fois, c’est issu de l’émission ‘Girondins Analyse‘ d’hier soir.
Ici, Florian Brunet, le porte-parole des Ultramarines Bordeaux 87, répond à une question sur le FCGB – Marseille qui arrive d’ici deux semaines… Il dévie ensuite sur le thème, plus général, de l’histoire du club et de celle des supporters bordelais, toutes les deux à respecter et dont il est fier :
« Cette invincibilité à domicile, c’est un rituel, c’est important, et évidemment qu’on a peur de la perdre et qu’on n’oublie pas ça. Mais l’heure est si grave que notre réflexion elle est accaparée par autre chose que de gagner ce match de championnat important, après nos dernières défaites. Moi, dans tout ça, je me sens vraiment incarné par le Virage Sud et le groupe que je représente, car je représente des gens extraordinaires, qui se sacrifient par passion – quitte à ne manger que des pâtes – pour faire des déplacements, des tifos, des réunions. Les gens les plus brillants et charismatiques que j’ai rencontrés dans ma vie, c’est grâce à ce monde des tribunes. La cause du club et de la tribune est plus importante que ma personne. Depuis que je suis enfant, je suis fasciné par ça, et ensuite j’ai donné corps et âme sans rien attendre en retour… Même si ça m’a permis de me développer et que j’essaye donc de rendre ça à ma tribune. Alors, j’ai une immense responsabilité par rapport à tout ça.
Soutenir l’équipe, c’est très important, et nous on est là à tous les matches. Donc qu’on ne nous ne nous dise pas, malgré le contexte actuel, qu’on n’est pas derrière l’équipe. Les gens qui nous critiquent sur Twitter, ils ne savent pas ce que c’est que d’aller se risquer au Kazakhstan pour bâcher, représenter le club, la ville, donc c’est un comble qu’on nous reproche ça ; de ne pas soutenir l’équipe. C’est incroyable. Pour nous, mais c’est un crève-cœur de ne pas le faire, parfois, pour protester. Mais on décide de nos actions en faisant des réunions et je peux vous dire que là elles sont nombreuses, longues et très compliquées. Des anciens sacrifient leur vie pro et même perso pour venir réfléchir à comment être utile pour le club. Et on se dit qu’il faut traquer la direction et ses erreurs, qu’on doit faire jouer notre réseau, rentrer aussi dans le début des municipales pour que le sujet de la revente du club y soit. Après, pour le match contre Marseille, pas de soucis : on sait que le Virage Sud et les supporters répondront présents, qu’il y aura quelque chose de magnifique. Le stade René Gallice, on a beau dire, mais quand il est plein c’est superbe, surtout avec une belle tribune populaire. »
Retranscription d’RIG faite par nos soins