Montées, rire et chaussettes baissées : les anecdotes de Marius Trésor
Passé, dernièrement, dans ‘Top Girondins‘, sur ARL, le sacré Marius Trésor, ex grand défenseur central international français des Girondins de Bordeaux (puis formateur au FCGB), a évoqué quelques anecdotes de sa carrière et de son image dans le monde du football :
« Mes montées balle au pied ? Ce qu’il faut savoir, c’est qu’à mes débuts, quand j’ai quitté la Juventus de Saint-Anne pour aller à Ajaccio, j’étais venu pour jouer avant-centre. Alors j’aimais bien monter. C’était une façon de jouer, de partir de loin et d’amener de la vitesse, car j’avais aussi fait de l’athlétisme. Donc balancer dans le trou et foncer j’aimais bien ça ! Ce n’est pas car je suis devenu défenseur ensuite que j’ai oublié comment de temps en temps on peut aller bousculer un peu l’adversaire.
Mon rire caractéristique ? (il… rigole) Oh non, je ne me suis jamais posé de questions sur ça. J’ai pris la vie comme elle arrivait. Dans mon enfance, en Guadeloupe, avec les amis, on était toujours en train de rigoler, de s’amuser. Donc j’ai gardé cette âme d’enfant.
Le fait que je jouais chaussettes baissées et sans protèges-tibias ? Je dirais qu’à mon époque, j’avais un peu des problèmes de crampes parfois. Et puis à cette époque-là, les chaussettes ne tenaient pas. Il fallait un élastique pour les faire tenir et moi ça me provoquait des crampes, donc ça ne me convenait pas. En Guadeloupe, tout jeune, je regardais Omar Sivori, qui jouait à la Juventus de Turin, et il jouait toujours chaussettes baissées. J’ai trouvé que ça avait de l’allure et j’ai commencé comme ça. Sauf quand je prenais un coup de crampons, où je devais monter les chaussettes pour que ça guérisse, je jouais tout le temps comme ça et j’étais bien. En plus, il n’y avait pas toutes les lois de maintenant… »
Retranscription faite par nos soins