Frédéric Longuépée : « On répète que nous sommes ouverts au dialogue »
Invité, hier à Sciences Po, lors d’une conférence – débat très animée, à revenir sur la gestion de son conflit avec les Ultramarines, Frédéric Longuépée appelle encore au dialogue et explique les raisons du conflit, selon lui.
Les mots du président (contesté) des Girondins de Bordeaux :
« Comment je gère les tensions avec les Ultramarines ? C’est une bonne question. On a changé beaucoup de choses depuis que l’on est arrivé et un certain nombre de changements peuvent être mal compris, ce que j’entends. Après, ce que je crois, c’est ce que j’ai eu l’occasion d’exprimer à plusieurs reprises depuis plusieurs mois : on a le droit de tout se dire à condition que ça se fasse à l’image de ce qu’est cette ville, c’est à dire élégante et respectueuse. On répète que nous sommes ouverts au dialogue pour permettre de trouver un équilibre, parce qu’à la fin, on souhaite tous la même chose : que cette équipe gagne. Et elle a besoin de ses supporters, et en particulier des Ultramarines, derrière elle et à tous les matchs pour gagner.
Ils me l’ont dit quand je suis arrivé : s’ils n’étaient pas là – et c’est vrai – à l’occasion de certains matchs, le stade résonnerait quand même très, très vide. Je suis intimement convaincu que leur soutien il est dans les bons comme dans les mauvais moments, parce que là aussi, ils sont présents, comme à l’occasion des matchs à l’extérieur. Ils supportent l’équipe et c’est suffisamment respectable pour que l’on reconnaisse l’importance des groupes de supporters. Encore une fois, on a bien conscience que certaines de nos décisions aient pu être mal comprises, donc de notre côté on reste ouvert au dialogue pour trouver un point d’équilibre et qu’à la fin on reste unis pour supporter ce club, qui le mérite. »
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