P. Bernardoni : « J’accepte cette dérision, je sais que je fais plus vieux »
Fan absolu de… cyclisme (en plus du football, bien sûr) et de la musique des années 80, lui qui est né pourtant en 97 – même si on ne dirait pas au premier abord -, Paul Bernardoni est un peu à part dans le monde du football (français). Pour So Foot, qui s’est penché sur le cas du gardien de but international Espoirs français des Girondins de Bordeaux, prêté à Nîmes, son sélectionneur chez les Bleuets, Sylvain Ripoll, confirme la personnalité atypique du portier.
« Paul, il est en décalage, il s’accroche à ce qui lui fait du bien, sans aller dans les tendances. Dans une discussion sur les plaisirs de la vie, il va donner des exemples très simples et terre à terre, il va te parler d’un paysage par exemple. Il a des valeurs plus ancrées, moins superficielles que la moyenne. Il n’hésite pas à faire passer sa personne au deuxième plan. Il a compris très tôt les mécanismes d’un sport collectif. »
Et c’est bien pour ça qu’il est tant apprécié par les observateurs, au-delà de son talnt.
Exemple de « décalage » chez l’ancien troyen, son auto-dérison concernant le fait qu’il semble plus âgé qu’il ne l’est. Pour ‘Le Parisien‘, il expliquait ainsi :
« Ça me fait hurler de rire. J’accepte cette dérision. Je sais que je fais plus vieux que mon âge. D’abord à cause de ma calvitie précoce. Une fois, avec les Espoirs, on jouait au Kazakhstan, et j’ai surpris quelques regards adverses où certains devaient se demander quel âge j’avais (sourire). »
Une capacité à rire de soi assez rare dans le milieu, du moins en public.