M. Wilmots : « La Belgique ? Quand je coupe le bouton, c’est pour de bon »
Répondant à Sport Magazine, l’ex joueur offensif international belge des Girondins de Bordeaux et de Schalke 04, Marc Wilmots ; resté seulement un an au FCGB (en 2000-01, 11 buts en 38 matches toutes compétitions confondues) car il ne jouait pas à son poste préférentiel vu la concurrence, mais qui est ensuite revenu vivre dans une ville et une région qu’il a adorées ; s’exprime sur plusieurs sujets.
Sans rôle depuis quelques mois, en tant que coach, l’ex sélectionneur de la Belgique (âgé de 51 ans) parle de son rapport actuel avec les Diables Rouges :
« Il y a un coach (Roberto Martínez ; NDLR) qui est là, et celui qui est parti (lui-même ; NDLR), il doit fermer sa gueule. Quand on est coach national, on est tout seul. On fait des choix, on ne sait pas si ça va être les bons. Du moment qu’on les fait en âme et conscience, il n’y a rien à dire. Moi, j’ai ressenti le besoin de couper après l’Euro 2016 en France. Pendant le Mondial 2018 en Russie, j’étais en vacances en Italie, à Naples, en famille. Et vous savez quoi ? Je n’ai pas regardé les matches contre le Japon et le Brésil (huitième et quart de finale ; NDLR). Ça n’a rien à voir avec le fait d’être aigri, mais, moi, quand je coupe le bouton, je coupe pour de bon. À ce moment-là, ce n’était plus ma priorité. Mais j’ai rassemblé quelques amis et j’ai regardé le match contre la France, en demi-finale, ici, à Bordeaux. Mais ça s’arrête là. Je n’allais pas être avec mon tutu et mes pompons devant les matchs. »
Le rapport est donc froid et distant.