Joe DaGrosa revient sur son passage au FCGB et présente son nouveau projet
Fin 2019, déjà, Joe DaGrosa, alors tout récent ex co-actionnaire des Girondins de Bordeaux, évoquait l’idée de travailler encore avec au moins un club de foot européen en étant partie-prenante (minoritaire, à nouveau) de son rachat et de sa gestion.
Selon NBC Sports, le projet de l’Américain, via son fonds d’investissement GACP et d’autres structures nouvellement créées, tient toujours. Voici les explicitations du concerné, qui – on espère pour le ou les prochain(s) club(s) qu’il accompagnera – dit avoir appris de son vécu pour le moins mitigé du côté du FCGB :
« Dans cet environnement économique, compte tenu de ce qui se passe avec la pandémie de coronavirus, nous pensons que les évaluations du prix des clubs baissent déjà. Dans de nombreux cas, les clubs seront effectivement repris par leurs prêteurs. Il y aura de grandes opportunités au cours des 12 prochains mois et de grandes opportunités pour obtenir des joueurs de classe mondiale à faible coût. C’est le moment de capitaliser sur cela. (…) Kapital Football Group est une nouvelle société de portefeuille de football, pour acquérir des participations minoritaires contrôlantes et influentes dans des clubs et des académies de football de classe mondiale à des prix réduits.
Nous cherchons d’abord un club d’ancrage, et très probablement en Premier League. Aujourd’hui, nous avons une meilleure appréciation de l’importance de l’héritage des clubs ainsi que de l’importance des supporters contribuant à ce succès. Grâce à cette expérience à Bordeaux, nous recherchons maintenant ces qualités pour les clubs que nous cherchons à acquérir par la suite. L’héritage en important. Je suis encore plus sensible aux choses aujourd’hui compte tenu de notre expérience à Bordeaux. Nous avons toujours compris l’héritage et la passion des fans, mais tous les clubs ont une place spéciale dans l’histoire des villes et des communautés dans lesquelles ils se trouvent. Dans certains cas, ils sont vitaux. J’ai donc à présent une bien meilleure appréciation de l’héritage historique des clubs que nous recherchons, en particulier en Premier League.
(…) D’autres marchés vont aussi s’ouvrir. La plupart des grands clubs du Brésil étaient insolvables avant les effets du coronavirus. Il y a un mouvement pour privatiser les clubs et nous pensons qu’il y aura une opportunité d’obtenir les meilleurs noms au Brésil. Ces clubs, satellites pour nous, sont conçus pour être de bons investissements à part entière, mais notre but est de garantir des joueurs de classe mondiale et le Brésil est l’un de ces marchés qui peuvent immédiatement fournir des joueurs de classe mondiale. Les États-Unis ? Ils sont un marché qui peut fonctionner dans ce sens d’ici cinq à sept ans. Vous pourrez donc bientôt construire un club (en MLS) qui coûtera 500 ou 600 millions de dollars.«
Traductions faites par nos soins