Gillot – « J’ai rencontré des supporters connaisseurs »
Lors de son intervention dans l’émission Girondins Analyse vendredi dernier, Francis Gillot est assez longuement revenu sur les critiques dont il a été l’objet par la presse. Le désormais ancien entraîneur des Girondins a également accepté d’évoquer son avenir personnel, coupant court aux quelques rumeurs qui l’envoient à Sochaux et au Qatar notamment.
Les critiques de la presse :
« Ici à Bordeaux, je m’y suis bien plu. J’ai rencontré des gens connaisseurs, des supporters connaisseurs ce qui est assez rare et il faut le souligner. Ils ont été gâtés par de grosses équipes par le passé. J’ai trouvé des gens très sympas, très polis et avec ma femme on a été très étonnés de l’accueil qu’on a reçu ici dans cette région. C’est aussi pour cela que j’étais en colère en conférence de presse quand on met dans les journaux que je n’aime pas les gens de Bordeaux… Franchement, je le regrette parce que autant on peut me critiquer sur des mauvais choix, des défaites, mais cette remarque m’est vraiment restée en travers de la gorge… Je trouve ça franchement dégueulasse d’avoir fait et écrit des choses comme ça qui sont vraiment fausses et ça m’est resté en travers de la gorge. »
Une lutte de pouvoir dans l’ombre ?
« Bordeaux, c’est un grand club. Se faire tailler comme on se fait tailler depuis deux ans sur Canal, et par des gens qui ont même joué à Bordeaux en plus, je trouve cela complètement déplacé. Je pense qu’il y avait quelque chose derrière, peut-être pour me faire dégager et mettre quelqu’un à la place, un copain ou quelque chose comme ça... Il y avait des choses qui n’étaient pas claires parce qu’on ne méritait pas toutes ces critiques. Les gens savent très bien qu’on a essayé de faire le maximum avec le staff, les dirigeants, les joueurs. Après, il nous manqué un ou deux joueurs en état de jouer et je pense qu’aujourd’hui on aurait pu faire mieux, notamment sur cette deuxième partie de saison, si on avait eu moins de blessés. »
Son avenir personnel et celui de ses deux adjoints :
« Pareil, là on a dit dans les journaux des choses qui sont fausses encore… On a même annoncé que je prenais une année sabbatique parce que j’étais bien fatigué et dépressif… Pour l’instant, il n’y a rien. Vous savez, j’ai pris cette décision de partir avec le club sans réfléchir à mon avenir, parce que je sentais qu’il fallait que je prenne cette décision. On verra dans les jours qui viennent si j’ai des propositions. Si je n’en ai pas, et bien j’arrêterais. C’est selon l’offre et la demande. C’est vrai qu’avec la presse je n’ai pas été beaucoup aidé pour retrouver un club. J’espère qu’il y a des gens qui sont conscients du travail qu’on a fait à Bordeaux. Alain Bénédet et René Lobello n’ont pas de clause dans leur contrat pour partir, eux. Aujourd’hui, ils appartiennent encore à Bordeaux. Si je trouve quelque chose, je les emmène, mais si je trouve rien, ils vont rester sur Bordeaux. »