Ali Benarbia : « On aurait pu se qualifier contre Parme (1/4 de C3 1999) »
Suite aux jolis mots de François Grenet, avec qui il a revécu, ce samedi, sur les ondes d’RMC, des anecdotes autour du titre de champion de France 99 du FCGB, Ali Benarbia a affirmé qu’il trouvait l’équipe bordelaise de l’époque vraiment forte et qu’il avait de ce fait des regrets quant à l’élimination en quart de finale de la Coupe de l’UEFA par Parme (2-1, 0-6), cette saison-là :
« Même avant cette saison-là (98-99), il y a beaucoup de joueurs de Bordeaux, notamment François Grenet, qui n’étaient pas que des ‘joueurs de club’ mais qui avaient vraiment des qualités. Et cette saison, ils l’ont démontré, et moi je voulais absolument que ces joueurs le démontrent, toute une saison, à chaque match, même pendant les gros matches. Cela nous a permis de gagner le titre et aussi à beaucoup de joueurs d’avoir des sélections ensuite, en peu de temps, car ils ont prouvé leur valeur. Et encore, je trouve que ce groupe et ces joueurs auraient pu faire encore plus en croyant davantage en leurs qualités. Et c’est pour ça que j’étais agacé, après Parme, car à l’aller on gagne 2-1 mais on devait les enfoncer et mettre le troisième au lieu de prendre un but en fin de match. J’étais donc vraiment agacé à cause de ça, car Parme ils étaient 10 fois meilleurs que nous… Mais, vraiment, je pense que cette année, et même en Coupe d’Europe, on pouvait… Alors bon, on va me dire que ça nous aurait fait perdre des points en championnat, mais je ne crois pas. Pour moi, Marseille n’a pas du tout perdu de points en D1 car ils sont allés en finale de la Coupe d’Europe (défaite 0-3 contre… Parme ; NDLR).
En tout cas, nous, malgré tout, même contre cette grosse équipe italienne, je crois que ça nous a un peu freinés de n’avoir gagné que 2-1 à l’aller. Du coup, au match retour… Pourtant, je crois qu’on aurait pu se qualifier contre Parme. Parce que, quand tu prends Lilian (Laslandes), Sylvain (Wiltord), Johan (Micoud), mais aussi Hervé Alicarte ou François Grenet, ils avaient vraiment de très grosses qualités ; mais en les montrant encore plus, à chaque match, notre équipe serait devenue une très grosse machine. Notre 4-1 contre l’OM, il avait étonné des gens ; mais non. C’est juste que la machine s’était mise en marche. On avait tous pris du plaisir en même temps, et c’était beau, comme toute cette équipe bordelaise d’alors ! »
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