Lilian Laslandes : « Une équipe de copains, avec du talent »

Invité d’RMC, samedi, lors d’une émission spéciale d’1h, pour discuter, notamment avec son ex compère offensif Ali Benarbia, du Bordeaux champion de France de D1 98-99, l’ancien attaquant Lilian Laslandes s’est rappelé, avec son ami, de quelques éléments autour de ce sacre, acquis fin mai au Parc des Princes :

LASLANDES : « Les émotions reviennent un petit peu, on s’imagine à nouveau, tout de suite, ce qu’on avait vécu. Ce groupe-là était vraiment super. Une équipe de copains, avec du talent. Et je pense que, sur tout cette année-là, on a mérite amplement ce titre-là. Sur le dernier match, à Paris (victoire 3-2 ; NDLR), le déroulement se passe bien, car on maîtrise quand même. Mais à la fin on prend ce deuxième but et on se met dans la tête que tous les efforts de toute une année peuvent s’écrouler, car il restait 10-12 minutes je crois… Il ne restait plus beaucoup de temps pour jouer quoi. Donc il y avait un peu de nervosité. Mais on s’est remis à jouer le foot qu’on a fait toute la saison et on a réussi à gagner avec ce but de Pascal (Feindouno) pour pouvoir repasser devant Marseille. C’était génial à vivre. »

BENARBIA : « Ce que j’ai ressenti au moment du but de Pascal ? En fait, il faut revenir dans ce contexte – et Lilian doit s’en souvenir, car tout le monde disait que Paris allait nous donner le match ; mais pas du tout -, et reparler des actions avant ce but de Pascal Feindouno. Juste avant, à la 90ème minute, il y a Ivan Perez qui est à deux mètres du but et Sylvain Wiltord lui met un centre… Mais si Bernard Lama doit laisser perdre le match et prendre un but, c’est là. Sauf qu’il fait un arrêt sur la ligne, il bloque le ballon. C’est là qu’on se dit que c’est la dernière chance et que ça va être chaud… Mais ce qui est beau c’est que lors de la première journée c’est Lilian qui ouvre le score avec un but magnifique contre le PSG et dans la dernière journée c’est lui qui fait une passe magnifique pour Pascal, lequel finit admirablement bien. Et ça a achevé cette saison magnifique. »

On en frissonne encore !

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