Bruno Fievet : « Le prix des Girondins ? Il est difficile à définir »
Se mettant dans une posture de « recours pour sortir les Girondins de la crise », Bruno Fievet, candidat déclaré et affirmé à la reprise du FCGB à King Street ; ou au moins – dans un premier temps – à un rôle pour les aider à mieux gérer ; explique qu’il ne sait pas précisément quelle serait la valeur du club au scapulaire si jamais le fonds d’investissement américain était officiellement vendeur :
« Le prix du club des Girondins de Bordeaux ? Il est, à mon avis, difficile à définir, car il faut tenir compte d’un certain nombre de paramètres qui le font varier : le prix que veut King Street, mais aussi le montant du déficit, de la dette, et les contrats des joueurs de l’effectif actuel, ou encore le fait que le club ait ou non la gestion du stade. Pour une reprise, On ne s’est pas fixé un prix limite, donc 80 ou 100 M€ ce n’est pas vraiment le problème, car on est surtout là sur un projet à très long terme.
Mais on voudrait bien, déjà, juste pouvoir discuter avec King Street, qui n’a pas répondu à ma lettre d’intentions, pour voir comment ils voient les choses. Et ensuite, on mettra le prix qu’il faut. L’important, c’est donc déjà de rentrer en négociations. Après, je pense que les Girondins de Bordeaux, aujourd’hui, ne valent pas le prix auquel King Street les a achetés en 2018, c’est à dire plutôt 70 M€ que 100 je crois. Car on parle de 100 M€, mais ça incluait une part de la vente de Malcom à Barcelone. Alors, je crois que si on leur propose 70 M€, ils font une opération blanche. Et à ce prix-là, on peut se porter acquéreur. »
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