Marc Planus rappelle l’importance de l’identité dans un club
Évoquant tous les changements, en général, entre le football du passé et celui d’aujourd’hui, Marc Planus a tenu à rappeler l’importance qu’avait l’identité dans un club de football. Une identité que Bordeaux pourrait avoir du mal à retrouver selon lui :
« Je suis d’accord pour dire que les générations ont évolué. Mais faisons un parallèle avec le PSG. Il y a des investisseurs étrangers et il reste quoi au PSG ? Que reste-t-il de la grande époque du PSG qui a fait que les gens ont voulu investir à Paris ? L’époque de Raï, de David Ginola, de George Weah, de Daniel Bravo, de Paul Le Guen, d’Alain Roche, il reste quoi ? Il ne reste plus rien. Quand, lors de l’élimination du PSG face à Manchester United, Patrice Evra dit que dans les tribunes il y a beaucoup de stars américaines mais que les anciens eux ne sont pas là, c’est exactement ça. »
« Dans une mesure totalement différente, le football a évolué. Mais je pense que Bordeaux est un club atypique. Il ne faut pas avoir peur d’être différent. Il reste quoi du FC Nantes ? Il ne reste plus rien. Auxerre est en Ligue 2, Lens a du mal à revenir. Il y a encore le président Nicollin qui, par son fils, marque une identité à Montpellier. Il y a Jean-Michel Aulas, qui a encore son club de Lyon et qui le maintient bien, mais après ? Quand Christophe Dugarry dit qu’il est content de partir de ce milieu-là parce qu’il ne s’y reconnaît plus, je le comprends, et j’ai dix ans de moins que lui. Les Girondins, ici, on est le seul club de foot professionnel de la région, les gamins devraient rêver de venir jouer chez nous. On va mettre du temps à retrouver ça. »
Retranscriptions faites par nos soins
Interview réalisée par Gold FM et Sud Ouest