L. Perpigna Iban : « Bordeaux, c’est plus qu’un club, c’est notre passion »
Hier après-midi, place Pey-Berland, pendant le grand rassemblement « Nous Les Girondins », le porte-parole des Ultramarines Bordeaux 87, Laurent Perpigna Iban, a pris la parole plusieurs fois pour refaire passer des messages contre la direction actuelle du FCGB et leurs décisions et façons de faire.
« (…) Bordeaux, c’est plus qu’un club. Bordeaux, c’est notre passion, notre vie, notre ville. Ne laissez jamais personne vous persuader que les supporters de Bordeaux c’est quasiment rien, que les supporters de Bordeaux c’est 15 ou 20 personnes ! Jamais ! JA-MAIS ! (…) Dans ce club, il y a des fuites partout, il ne s’envoie pas un seul mail en interne sans qu’on soit en copie, au moins 10 fois. Les salariés historiques des Girondins ils n’en peuvent plus ! Des équipes de Parisiens sont arrivées dans tous les bureaux et prennent toutes les décisions, il y a plus de 90 cas aux prud’hommes, notre club est spolié. (…) Les Girondins allaient déjà très mal avant le confinement de la crise sanitaire, mais pendant tout le confinement ce fut encore plus la descente aux enfers, et on avait des échos de ce qui se disait dans ce fameux conseil des membres, donc on a dévoilé les Leaks, on a su pour le nouveau logo et vous voyez la grosse merde qu’ils nous ont pondue et qu’ils ne veulent pas encore montrer. Ils auraient dû le sortir depuis 15 jours – 3 semaines… Mais bizarrement, ils attendent. On se demande ce qu’ils attendent… Ils ne devaient pas savoir qu’on l’avait. En tout cas, ils n’ont pas le droit de toucher au logo du club, pas la légitimité, et encore moins de changer le nom du club sur le logo !
(…) On avait besoin de faire passer des messages forts, d’inquiétude, de colère. Eux (direction), ils ont dit qu’il n’y avait pas de fronde à Bordeaux, que tout allait bien, qu’il y avait juste 15 ou 20 fouteurs de merde… Alors on avait besoin de dire que ce n’était pas vrai, de montrer, comme avec ce rassemblement « Nous Les Girondins », qu’à Bordeaux il y a un public, une histoire, un patrimoine forts et des anciens joueurs, pour défendre des valeurs populaires, sans forcément vouloir être les meilleurs. La plus grosse victoire de « Nous Les Girondins », ce ne sont pas ces 2 500 personnes, même si c’est magnifique ; c’est plus que ça : on a vu là de très nombreux anciens joueurs – certains présents ici, d’autres ayant laissé des messages – qui étaient conscients des enjeux et de la situation dans laquelle est le club, du grand danger qui le guette. Aujourd’hui, c’est le début de quelque chose. Ces gens-là (dirigeants), on n’en peut plus, on n’en veut plus. Ils ont sali notre club. Ils nous l’ont pillé, volé, trahi. Qu’ils partent, pour le bien de tous !«
Retranscriptions faites par nos soins