Kaba Diawara : « Il y a une véritable crise identitaire dans ce club »
Le site Foot Multiple propose un long papier sur les Girondins et sur Bordeaux, avec notamment Enzo de nos partenaires et amis de ‘Girondins Analyse‘ ainsi que Jérémy de ‘Top Girondins‘ qui sont interrogés. D’anciens joueurs du FCGB sont eux aussi questionnés : Kaba Diawara, Kévin Olimpa et Hervé Bugnet.
Voici, notamment, quelques extraits des propos de Diawara, ancien attaquant international guinéen passé par de nombreux clubs dont Toulon, Rennes, Marseille, Paris, Arsenal, Bordeaux, Nice ou encore Ajaccio, mais qui reste attaché aux Girondins tout en ayant quelques critiques à fair :
« Bordeaux, c’est tout simplement mon club de cœur. J’ai débuté ma carrière à Toulon, mais c’est grâce au club de Bordeaux que j’ai fait mes premiers matchs au niveau professionnel, que j’ai marqué mes premiers buts en première division, et que j’ai eu la chance de connaître mes premières sélections avec l’Equipe de France Espoirs. De plus, j’ai pu évoluer avec des joueurs de grande classe là-bas, comme Jean-Pierre Papin. Puis, j’ai la fierté de dire que j’ai terminé champion de France en 1999. Je garde énormément de bons souvenirs de mon passage aux Girondins de Bordeaux car c’est là que tout a commencé pour moi. (…) Mon meilleur souvenir dans le club reste évidemment le titre de champion de France en 1999.
(…) Honnêtement, le problème du Matmut Atlantique est que cela fait maintenant cinq ans que le club est installé là-bas et que je pense qu’ils n’ont toujours pas eu de gros matchs références dans cette enceinte. Les résultats du club ne sont pas bons depuis plusieurs années, et c’est triste à voir. Je pense qu’au contraire il y avait une véritable histoire à Lescure, avec des dizaines de matchs d’anthologie. De plus, le stade avait vraiment son identité avec ce long tunnel dans lequel on entendait les ultras du Virage Sud chanter. Depuis plusieurs saisons, il y a une véritable crise identitaire dans ce club-là et surtout, cela manque de soirées européennes. Or, à l’époque, c’est ce qui faisait la grandeur de ce club puisqu’il se sublimait régulièrement dans les matchs européens. Les supporters bordelais sont des gens passionnés et chaleureux et ils ont besoin d’émotions. »