Nicolas Maurice-Belay évoque ses souvenirs de la finale de Coupe de France (2013)
Vainqueur de la Coupe de France avec Bordeaux sous Francis Gillot en 2013, Nicolas Maurice-Belay s’est rappelé la finale disputée face à Évian pour Girondins Analyse :
« La Coupe de France, dès que le Paris-SG disparaît, c’est pour tout le monde (rires). […] Sur le match et l’action du but, je crois qu’il y a un corner pour nous, on réclame une main et Sagbo qui était avec moi au centre de formation, souvent quand il dégageait le ballon, il était positionné vers la défense. Sur le coup, il la dégage mal, Lamine (Sané) la récupère et à ce moment, je vois la défense un peu haute. Ça ce sont des choses quand tu les vis X fois dans ta carrière, souvent le mec qui met un pointu, les joueurs n’ont pas la réaction de monter avec le bloc. Au moment où j’appelle Lamine, je sais que je vais la mettre en cloche, dans un espace parce qu’eux vont penser au hors-jeu mais ils n’ont pas vu leur joueur qui couvre, ce n’est pas un réflexe d’attaquant. […] On avait une meilleure équipe sur le papier, mais à ce moment de l’année, en fin de saison avec le poids de la saison, c’est différent. Je pensais vraiment qu’on allait jouer les prolongations, et il fallait savoir comment se gérer psychologiquement. Il faut penser, calculer ses courses. Si tu cours pour rien à la 92e et qu’il y a deux fois 15 minutes à jouer après c’est différent (rires). Quand on a mis le 3e but, je savais que c’était fini, ils n’avaient pas le choix, c’était des longs ballons et tout. Et derrière quand tu as des Carlos (Henrique) et cie, ça va (rires) !«
Retranscription faite par nos soins