Plasil : « Un peu de folie, ça va faire du bien »

17 juillet 2014 à 21h46 Aymeric

Revenu de son prêt à Catane, au cours duquel il a retrouvé du temps de jeu et – à l’en croire – le plaisir de jouer malgré la relégation des Siciliens en Série B, Jaroslav Plasil (32 ans, sous contrat jusqu’en juin 2015) semble s’être refait un état d’esprit et confie à Sud Ouest ses nouvelles dispositions. S’il ne sera sans doute plus capitaine, comme il l’était avec Francis Gillot, le milieu tchèque apparait plus disposé à jouer un rôle important aux Girondins.

« Le jeu qu’on pratiquait sous Gillot ne favorisait pas l’expression des milieux, qui étaient sautés. Au bout d’un moment, on a envie de rejouer au football et de se faire plaisir. (…) Je suis arrivé avec une énorme envie. C’est un groupe très jeune, avec un nouveau staff et quelques anciens. On essaye de mettre des choses en place. Avec Willy Sagnol, on travaille dans la bonne humeur. Il parle à tout le monde pour nous mettre dans de bonnes conditions. (…) Gillot avait une personnalité très différente. Il n’avait peut-être pas cette approche-là par rapport à l’effectif. Il était très réservé.

(…) Sagnol veut que l’on joue, que l’on pratique du jeu. Ça va plaire à tout le monde. On va se créer des occasions, comme on a pu le faire face au Shakhtar. C’était très bien de se créer 4 ou 5 occasions nettes en une demi-heure. Il y a eu de belles choses, d’autres de moins bonnes. On va monter en puissance. (…) Ce n’est pas parce que je suis devant la défense que je ne peux pas me projeter. C’est l’animation des joueurs qui fait le système. Il faut toujours une couverture pour soulager la défense. Des joueurs de la qualité d’Hadi Sacko, il faut essayer de les placer dans les meilleures conditions possibles.

(…) J’ai toujours aimé jouer avec Gregory Sertic. On ne peut pas dire que nous ayons le même jeu, mais on se comprend bien. On compose un milieu technique, cela permet de garder le ballon, d’essayer de toujours aller vers l’avant. Mais je m’entends aussi très bien avec Wahbi Khazri. (…) Ça va marcher ! Il y a des joueurs qui ont envie de travailler, d’exploser. Un peu de folie, ça va faire du bien. »