N. Hourcade : « On ne savait pas vraiment ce que l’actionnaire voulait faire »
En interview pour le site maisonjaune à quelques jours de Nantes-Bordeaux, le sociologue Nicolas Hourcade est revenu sur les problèmes similaires rencontrés par les deux clubs légendaires français en pointant du doigt certains maux bordelais :
« À Bordeaux, King Street n’avait pas de visage. […] Le cas bordelais prouve par l’absurde qu’il n’est pas viable qu’un actionnaire débarque dans un club sans rien connaître du territoire.[…] Pierre Hurmic a parlé d’actionnariat populaire ou de socios, solutions que les Ultramarines considèrent avec réticence. […] Les modèles de participation des publics dans le club sont en construction. […] On pourrait imaginer à la fois un « football trust » à l’anglaise avec des supporters actionnaires et la réaffirmation du rôle des ultras. »