Gilbert Brisbois : « Je ne sais pas s’il y a un deal entre les supporters et Gérard Lopez ? »
Sur RMC ce lundi soir, le plateau de l’After Foot s’est interrogé sur l’absence de réactions des supporters bordelais et de leurs groupes face à la crise qui touche le FCGB :
Gilbert Brisbois : « Sous Longuépée, c’était la révolution quotidienne. Là, je ne sais pas s’il y a un deal entre les représentants des supporters et Gérard Lopez. Peut-être ? Mais là, c’est un silence assourdissant. Même sur le huis clos contre Marseille, ils sont solidaires. Ils sont solidaires de tout et jusqu’au bout ? Donc même jusqu’en Ligue 2 ? Je suis étonné de cette situation. S’ils sont fatalistes ? Cela m’étonnerait. On l’a vu par le passé. »
Daniel Riolo : « Que peuvent-ils faire ? Ils ont quel pouvoir ? Ils ont hurlé contre Longuépée et la direction qui était une catastrophe depuis des années et qui a mené le club dans le mur. Le désarroi a été manifesté pour que la direction change. Ils ont attendu et vus des dossiers de rachat arriver petit à petit. Gérard Lopez, ils ne l’ont pas choisi. Ils avaient une préférence face à des dossiers plus ou moins solide, oui, mais dans quelle mesure ça a été entendu ? Je ne sais pas. Il n’y avait pas de dossier avec de l’argent. C’étaient des coquilles vides. Aujourd’hui, pourquoi ils manifesteraient ? Pour demander à Lopez de partir ? O.K., le club il meurt. S’il reste, soit c’est une descente en L2 et c’est fini. Vu la dette, c’est liquidation. Soit ils se maintiennent et les supporters vont croire au miracle que Lopez va trouver des investisseurs miracles. »
Depuis, et via les réseaux sociaux, les Ultramarines ont assuré ne pas avoir prêté allégeance à Gérard Lopez : « Être redevable envers lui pour le rachat du club ne nous empêche pas d’avoir un regard critique et des discussions très vives avec lui. »
En annonçant avancer pas à pas, Les UB87 préfèrent un appel à la lucidité et à la solidarité.
Retranscription faite par nos soins