Gérard Lopez : « L’argent a un coût »
Lors de la conférence de presse de ce 7 juillet où Thomas Jacquemier, Maitre Laurent Cotret et Gérard Lopez ont plaidé et appuyé leur étonnement suite à la décision de la commission d’appel, le propriétaire des Girondins a donné sa version sur la ligne de crédit de 14M€ qui pourrait bloquer aux yeux de la DNCG.
Pourquoi ne pas avoir mis cette somme sous séquestre (comme les 10M€) plutôt que de faire apparaître une nouvelle ligne de « crédit » :
« Il y a deux raisons : la première c’est qu’il y a 52/2, 26M de dette qui restent. Pour le mettre sous séquestre, il faut le mettre dans un contexte bilantaire. Il faudrait accepter que même s’ils ne soient pas tirés, ces 14M€ viennent se mettre devant tout le monde en terme de remboursement. »
« Sur le 2e point, dans le cas d’un fonds d’investissement, aussi paradoxal que cela puisse être en ce moment, c’est que l’argent a un coût. Bloquer de l’argent sur un compte alors qu’aux yeux de tous, il ne serait pas utilisé, porte un coup pour eux qui automatiquement viendra ponctionner le budget du club de part des intérêts. Il y a une vraie raison à ne pas les avoir bloqué. »
Dans le cas où les Girondins devraient avoir à travailler ce point pour répondre aux exigences de la DNCG, Gérard Lopez se dit prêt à (enfin) adapter ses plans :
« Si la motivation de la DNCG était par exemple que la ligne de crédit ne soit pas acceptable, on travaillera là-dessus.«
Retranscription faite par nos soins