Romain Ferrier : « Mon départ des Girondins est un regret »
Ancien joueur des Girondins et de l’En Avant Guingamp, Romain Ferrier est revenu sur ses souvenirs de carrière.
L’actuel entraîneur de l’équipe réserve ne cache pas qu’il regrette son départ du FCGB à une époque où un certain Jérôme Bonnissel arrivait :
« La différence entre Bordeaux et Guingamp c’est que les Girondins restent un club mythique qui a vécu des épopées européennes, des titres gagnés, un gros passé. Ce que Guingamp n’a pas. Il s’est construit dans le milieu amateur et émerge au haut niveau depuis une vingtaine d’année dans un contexte particulier notamment par rapport à son nombre d’habitants. »
« Bordeaux c’était une aventure humaine incroyable. On avait un groupe équilibré entre expérimentés et jeunes joueurs. La mayonnaise a bien pris puisqu’on se hisse deux fois en finales sur deux saisons. On perd d’abord au stade de France contre Paris aux penalties. La saison suivante on fait un parcours européen incroyable mais on se fait éliminer par Parme. On a aussi un mano a mano avec le PSG jusqu’au bout. Il y avait une ambiance incroyable dans le vestiaire. Les cadres tenaient le vestiaire tout en étant bienveillant. Sur le terrain, il y avait de très bons joueurs. À l’extérieur, on se fréquentait pas mal. C’était un peu le terreau qui nous a permis d’aller jusqu’au bout. »
« À l’époque ou je suis parti, Guingamp était en train de se structurer. Bordeaux l’était déjà. C’était un rouleau compresseur. Il y a une énorme différence das les infrastructures. mais Guingamp a investi pour tendre vers quelque chose qui répond aux exigences du football professionnel. À l’époque, ce départ était un choix. C’est un regret, je peux le dire. J’ai eu des bons moments dans la suite de ma carrière. Le choix était sportif. Bordeaux ne voulait pas que je parte. Ça a pu se faire avec une transaction avec le départ de Rouvière à Montpellier. C’était juste une question de temps de jeu. Je savais que Jérôme Bonnissel arrivait et qu’on allait être en concurrence. Sur le coup, je n’avais pas le recul pour percevoir un max de choses. Aujourd’hui c’est un regret mais il y a eu de belles choses derrière. »
Retranscription faite par nos soins via ARL