FCGB – ETG, l’analyse statistique

La difficile victoire (2-1) des Girondins de Bordeaux face à Evian Thonon-Gaillard hier pour le compte de la 6ème journée de Ligue 1 se retrouve dans les statistiques individuelles et collectives du site de la LFP (fournies par Amisco), qui mettent en relief un match équilibré où Bordeaux a su être réaliste, notamment en marquant sur son 1er tir cadré par Diego Rolan à la 19ème minute, alors que le gardien Jesper Hansen n’avait touché que deux ballons (deux dégagements du pied sur une passe en retrait et une sortie de but).

Ainsi, malgré une possession de 55%, le FCGB a moins tiré que ses hôtes du soir (7 tirs contre 10) et a marqué 2 buts sur 3 tirs cadrés, tandis qu’Evian a converti en but son 2ème et dernier tir cadré, à la 86ème minute par Yeltsin Tejeda. Même si le match a été assez engagé, le nombre de fautes sifflées par Bartolomeu Varela (12 contre Bordeaux, 17 contre Evian) est resté correct et seuls 2 cartons jaunes ont été sortis (Camus à la 29ème et Tejeda à la 45ème). Les deux équipes affichent également le même pourcentage de passes réussies (82%) et le même nombre de centres (20), phase de jeu qui a d’ailleurs amené 2 des 3 buts du match. L’ETG a cependant obtenu plus de corners que les Bordelais (7 – 4).

Du côté des individualités, l’expérimenté milieu récupérateur/relayeur Olivier Sorlin, capitaine d’Evian, rend une copie très propre avec 68 ballons touchés (total le plus élevé de la rencontre), 18 cuirs gagnés et 8 perdus, 88% de passes réussies, mais aussi 4 fautes commises. Son volume de jeu, ainsi que celui de ses coéquipiers Youssouf Sabaly (60 ballons touchés et 14 gagnés, mais plus de déchet avec 19 pertes de balles et seulement 76% de passes réussies) et Yeltsin Tejeda (53 ballons, 7 gagnés, 9 perdus, 83% de passes réussies, 1 tir, 1 but) a permis à Evian de tenir le choc dans le cœur du jeu. En face, Jaroslav Plasil (61 ballons, 5 gagnés, 7 perdus, 89% de passes réussies) et Grégory Sertic (51 ballons – il n’a joué qu’une heure de jeu -, 11 gagnés, 9 perdus, 84% de passes réussies) ont été à la hauteur dans cette bataille de l’entrejeu.

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Même chose pour la défense centrale où Lamine Sané (60 ballons, 20 récupérations, 12 pertes de balle, 90% de passes réussies, aucune faute commise) et Nicolas Pallois (50 ballons, 17 gagnés, 18 perdus, 86% de passes réussies, 1 seule faute commise) ont fait le boulot, mettant sous l’éteignoir Gianni Bruno (26 ballons, mais tout de même 3 tirs, dont 1 cadré et 3 fautes subies) et surtout Clarck Nsikulu (23 ballons joués, aucun tir, 3 fautes commises), les obligeant à jouer souvent dos au but et à revenir bas pour toucher des ballons, d’où des taux de passes réussies très élevés pour des attaquants (88 et 81%). Les créatifs de l’ETG Fabien Camus (64 ballons, 22 pertes de balle, 2 tirs lointains on cadrés) et plus encore Nicolas Bénezet (24 ballons, 14 pertes de balles, 56% de passes réussies, 2 tirs lointains non cadrés) n’ont guère existé, tout comme Cheick Diabaté (32 ballons, 6 gagnés, 12 perdus, 65% de passes réussies, aucun tir tenté) chez les Girondins, pour une fois pas à son aise contre l’ETG.

Héros du soir et buteurs pour Bordeaux, Diego Rolan (49 ballons touchés, 6 gagnés,14 perdus, 78% de passes réussies, 3 centres, 3 faue subies, 2 commises, 3 tirs dont 1 cadré, son but) et Wahbi Khazri (58 ballons, 5 gagnés, 15 perdus, 80% de passes réussies, 2 fautes subies, aucune commise, 8 centres, 1 seul tir, qui fait mouche) présentent des bilans bien plus reluisants que leurs homologues savoyards Camus et Bénezet. Leur réussite expliquant en partie, la supériorité bordelaise au tableau d’affichage.

Enfin, Mariano (62 ballons, 12 gagnés, 15 perdus, 78 de passes réussies, 3 centres, 3 fautes subies, 2 commises) et Nicolas Maurice-Belay (45 ballons, 5 gagnés, 9 perdus, 81% de passes réussies, 2 centres dont 1 passe décisive, ont symbolisé la force des côtés girondins, une des clés de la domination bordelaise, peu évidente mais réelle.