Les confessions d’entraîneur de Pavon
Entraîneur des Girondins lors de la saison 2003 – 2004, Michel Pavon a essuyé de nombreuses critiques lors de cette période qui a été plutôt triste sur le plan sportif (12ème place au classement final en Ligue 1, mais quart de finale de Coupe UEFA). S’il ne cache pas certaines erreurs, Pavon défend son bilan lors de son passage sur la radio officielle des Girondins :
« Etre entraîneur dans mon cas ça a été brutal car je n’étais pas préparé Ã à ça. Après ma carrière, je reviens vivre sur Bordeaux et 2 ans après, le président Triaud m’appelle pour être entraîneur et c’est compliqué parce que je voulais commencer tranquillement, faire mes armes, passer mes diplômes, êre adjoint et pourquoi ne pas plus tard postuler à un rôle d’entraîneur. Maintenant, quand la proposition vient que doit-on faire ? Après je n’ai aucun regrets, ça m’a fait une belle expérience.
Quand on arrive, qu’on a un effectif moyen, déjà réduit, et qu’on nous enlève ensuite ceux qui étaient plus ou moins des cadres comme Feindouno, Costa et Caneira on se retrouve avec Cohade qu’on va chercher à Nîmes, Faubert qu’on va chercher à Cannes, avec Mavuba, Cid et des gamins comme ça donc on sait qu’on va souffrir. Mais bon, c’est comme ça. A l’arrivée je suis heureux car je vois que la plupart on fait leur carrière et que finalement on ne s’est pas tromp’ sur eux. Mais je me dis que si ces gamins avaient été encadré par des joueurs de talent et d’expérience ils auraient vraiment pu faire les beaux jours des Girondins.
Cà à était trop tôt pour être entraîneur, je le savais très bien, j’en étais conscient. Mais la proposition était là , donc si je ne la prenais pas j’allais peut-être le regretter toute ma vie car elle n’allait plus jamais revenir. En la prenant je savais cependant dans quel état était le club financièrement, j’ai demandé des joueurs je ne les ai pas eu mais j’en ai eu d’autres que je ne voulais pas. Je l’ai accepté. »