David Guion : « Je ne suis pas surpris par la position au classement de Quevilly-Rouen »
En avant match de Quevilly-Rouen-Bordeaux, David Guion a évoqué le prochain adversaire du FCGB avec prudence comme maître mot :
On a envie d’assurer une continuité sur nos derniers résultats, à l’extérieur également où on reste sur de bons résultats. On sait que cette équipe est dangereuse chez elle, elle a embêté les gros à domicile et fait un bon championnat. On les a joué à la 6e journée et malgré le score facilité par une expulsion assez tôt, j’avais dit au coach qu’il n’aurait pas de soucis si son équipe travaillait bien car j’avais vu de bons joueurs. Je ne suis pas surpris de leur place aujourd’hui. Ils ont une belle capacité à pouvoir subir et ils ont des éléments offensifs avec de la qualité individuelle. Les trois de devant peuvent faire la différence à tout moment que ce soit par des déséquilibres, de la vitesse. C’est une équipe complète.
Côté physique, l’entraîneur bordelais sait son équipe sur des périodes à haute intensité et croit aussi aux questions des heures de programmation comme explication des difficultés bordelaises contre Caen le week-end dernier :
On pouvait un peu s’interroger par ce qu’on a vu samedi sur le plan physique mais sur les données du match on est légèrement supérieur à Caen. On a eu des données dans nos moyennes en terme de distance, de haute intensité, de sprints, etc. Je pense aussi qu’avec un match à 15 heures sous une chaleur importante, un terrain pas arrosé comme je l’aurais souhaité pour mettre de la vitesse dans le jeu, cela a fait que l’ensemble des deux équipes a souffert physiquement. Quand j’ai regardé le match du lundi soir sous la petite pluie du Havre, j’ai vu plus d’intensité. Je pense que c’est dû à la programmation mais cela démontre aussi la belle image qu’on les Girondins (à être diffusés le samedi puis le lundi, ndlr). C’est une première explication.
Ensuite, on est dans le dernier mois de compétition, il peut donc y avoir un peu de fatigue qui commence à s’installer. Il y a des joueurs comme Malcom pour qui c’est la première année. On est attentifs et on surveille leur charge de travail de façon très précise. J’ai beaucoup insisté sur l’entraînement invisible. Il découvre cela. Comme je l’ai dit à un des joueurs récemment, cette petite fatigue légitime, doit être compensée par l’enjeu et la motivation des matchs. C’est ce qui a fait la différence contre Caen. Elle doit aller chercher les 10-15% de fatigue que l’on peut avoir.
Retranscription faite par nos soins