Sagnol : « Les joueurs étaient arrivés en fin de cycle avec Gillot »
» Je ne peux pas dire que j’espérais une place en particulier au classement après neuf ou dix journées. L’objectif était surtout de prendre des points assez rapidement pour se donner le temps de travailler. On sait que quand on démarre mal, l’urgence devient vite le prochain match. On a gagné ce petit moment de répit pour se concentrer sur des choses qui nous serviront dans quelques mois. C’est un luxe.
(…) Les joueurs étaient arrivés en fin de cycle avec Francis Gillot. C’est moi qui suis arrivé mais ça aurait pu être Pierre, Paul ou Jacques. Tout le monde avait besoin d’un changement et j’ai bénéficié d’un contexte où les joueurs étaient contents de voir une nouvelle tête.
(…) Forcément, je suis observé. Même si ça n’est pas voulu, je ne pense pas être quelqu’un qui laisse indifférent. Je ne suis pas quelqu’un d’effacé, si je veux dire quelque chose, je n’hésite pas vraiment. Ceux qui ne m’aiment pas m’attendaient au tournant.
(…) Il y a des pressions différentes d’un club à un autre. Au quotidien, travailler avec Jean-Louis Triaud, c’est vraiment pas mal. C’est quelqu’un qui a envie de gagner mais il est aussi très réaliste. Il connaît les limites de son club. Ça permet de travailler de manière intelligente. Il y a des objectifs à tenir, on sait que l’on ne peut pas en avoir certains, et on s’attelle à ça. «