Marc Planus : « Je suis surpris que le club prenne un joueur déjà passé par les Girondins ! »

Ancien coéquipier d’Albert Riera comme Frédéric Roux, Marc Planus s’est souvenu du Riera joueur au micro de100% Girondins (France Bleu) :

Je l’appréciais beaucoup. On est de la même génération. Il jouait milieu gauche et moi défenseur central droit, j’aimais bien faire des diagonales. Il aimait les espaces, provoquer les joueurs. Il avait toujours le sourire. C’est quelqu’un de très ambitieux, c’est une de ses qualités. Il visait toujours très haut. La suite de sa carrière l’a porté à Liverpool sous les ordres de Rafa Benitez, ce qui veut dire qu’il a quand même bien progressé. Il a joué une finale de Coupe d’Europe avec l’Espanyol Barcelone. C’est un garçon charmant, agréable et je pense qu’il doit être un entraîneur exigeant par rapport aux différents coachs qu’il a eus durant sa carrière. Il était content d’être en France. Je n’en garde qu’un bon souvenir.

Pour le côté entraîneur, Marc Planus se dit surpris que le FCGB ait pensé à cette piste. Agréablement surpris :

Je ne m’attendais pas du tout à son retour ! Quand mon ancien collègue m’a appris ça, je suis tombé des nu. Parce que je suis content, je suis content que ce soit quelqu’un qui connaisse un peu la maison, qui ait un petit plus au niveau de l’implication. Albert a connu un Bordeaux européen, qui a joué un quart de finale de l’UEFA contre Valence alors futur vainqueur de la compétition contre Marseille. Il a connu le très haut niveau, j’espère qu’il réussira à transmettre cela. Au niveau de l’exigence, je pense que les joueurs ne vont pas être déçus. Je suis content car j’étais tellement déçu de l’appauvrissement qu’on a eu ces derniers temps avec les anciens dans ce club. Je suis surpris que quelqu’un ait eu l’idée de prendre un joueur déjà passé par les Girondins. C’est un bon signal mais il ne faut pas oublier les départs récents de Chalmé et Plasil ces dernières saisons. Le signal, dans ce cas, est catastrophique.

C’est une lueur d’espoir dans l’obscurité, a enchaîné Marc Planus avant de conclure : On a quoi à perdre ?

Une non remontée en Ligue 1 au pire des cas.

Retranscription faite par nos soins