De Tavernost : « Nous sommes au maximum des efforts que nous pouvons consacrer »
» Le budget de Bordeaux (environ 55 millions d’euros NDLR) est en baisse sur le plan des recettes, parce que nous ne nous sommes pas qualifiés en coupe d’Europe, mais pas sur celui des dépenses. Cela va d’ailleurs se traduire par un déficit significatif en fin de saison, de l’ordre de celui de l’année dernière (7 millions d’euros) et que nous allons financer.
(…) S’il n’y avait pas un actionnaire au sens physique, l’équipe ne serait pas du tout telle qu’elle est là aujourd’hui. Derrière Paris, Monaco, Marseille et peut-être Lyon, nous avons un budget qui reste significatif.
(…) Contrairement à ce que je lis, on n’a pas réduit la voilure, ou très peu, en gardant les joueurs cadres comme Sané, ce qui n’était pas évident, Plasil ou Carrasso. Mais nous sommes au maximum des efforts que nous pouvons consacrer. Nous n’aurons pas les moyens de financer des déficits récurrents et permanents.
(…) Nous avons, au-delà des résultats sportifs aléatoires, deux bonnes nouvelles pour remettre le club en équilibre : le nouveau stade et la revalorisation des droits télé, acquise, dans deux saisons (748,5 millions d’euros par an de 2016 à 2020 NDLR). Cela s’accompagne par le maintien ou par la progression des résultats sportifs. C’est pour cela que nous avons accepté de faire les efforts pour maintenir une belle équipe. Il n’y a donc pas de fatalité du déficit à Bordeaux.
(…) Nous n’avons pas prévu, à ce stade de la saison, de recruter au mercato. Mais lorsqu’une opportunité se présente, on n’est pas idiots, on sait faire les efforts, comme on nous l’a demandé en août pour prolonger des joueurs. On n’est pas dogmatiques. «