Sud Ouest répond à la polémique sur Sagnol et les joueurs africains
« On gérera la CAN comme depuis le début de la saison. On gère de match en match. On évalue les états de fraîcheur. On utilise tous les joueurs, selon leurs prédispositions, le système, mais très rarement selon l’adversaire. Mais c’est une problématique.
Ce qui est sûr c’est que tant que je serai l’entraîneur de ce club, il y aura beaucoup moins de joueurs africains qui rejoindront les Girondins de Bordeaux. Je n’ai pas envie de me retrouver avec 12 joueurs qui, une fois tous les deux ans, se barrent pendant deux mois. Ce sont des critères à prendre en compte lors des campagnes de recrutements.
L’avantage du joueur typique africain, c’est qu’il n’est pas cher quand on le prend, prêt au combat généralement, qu’on peut qualifier de puissant sur un terrain. Mais le foot ce n’est pas que ça. Le foot c’est aussi de la technique, de l’intelligence, de la discipline. Il faut de tout. Des nordiques aussi, c’est bien les nordiques, ils ont une bonne mentalité. C’est un mélange, une équipe de foot, c’est comme la vie, c’est comme la France, c’est un mélange. On a des défenseurs, des attaquants, des milieux, des rapides, des grands, des petits, des techniques. «
Suite aux polémiques qu’ont fait naître, dans les médias et… sur les réseaux sociaux, les déclarations (probablement maladroites) de Willy Sagnol et leurs interprétations, Sud Ouest a publié un article sur son site pour mettre les choses au point :
« Cette deuxième partie de la réponse (consultable à partir de 17 min 50 dans la vidéo ci-dessous) n’a pas été retranscrite dans nos colonnes, à la fois par manque de place, mais aussi, c’est vrai, parce que nous avions perçu le risque de mauvaise interprétation.
Mais pour avoir passé 2 heures avec Willy Sagnol dans une atmosphère d’échange libre et direct, nous n’avons pas jugé qu’il y avait à polémiquer.
L’intégralité des propos retranscrits ci-dessus le démontre pour nous.
Contacté par nos soins, Sagnol n’a pas souhaité revenir sur ses propos, estimant que la polémique n’avait pas lieu d’être. »