Planus en veut à Lesage mais est content de son retour
» On a failli se faire voler par l’arbitrage ce soir. On aurait mérité de finir à 2-0 pour emmagasiner plus de confiance mais ce soir, il y en avait un qui n’était pas à la hauteur, c’est l’arbitre. C’est honteux d’avoir sifflé un penalty comme ça alors qu’il est face au jeu, qu’il voit tout ce qui se passe. C’est juste de la panique. Quand il va falloir arbitrer au Vélodrome devant 60 000 personnes, ça va être compliqué pour lui… Avec la direction du ballon, le fait que j’aille à la tête, que je prenne le ballon… Je pensais qu’il sifflait une faute pour moi au départ. C’est incompréhensible. (…) Bien sûr que ça gâche le plaisir parce qu’on faisait un bon match. Le coach avait insisté sur le fait de ne pas prendre de but. On avait la mainmise sur le jeu. Ça a tout gâché. Alors certes, le coach est content parce qu’il a vu pendant 20 minutes des guerriers qui se sont arrachés pour garder le résultat. Mais moi, ce que je vois, c’est qu’on avait le match en mains, on avait tout pour s’éclater… C’est un sentiment personnel, c’est de la frustration. C’est mon deuxième match cette saison, je voulais rendre une copie quasi-parfaite. Donc non, la victoire n’enlève pas ma déception. On peut faire des erreurs sur des actions litigieuses mais là c’est inexplicable.
(…) Au niveau des repères, c’est mieux. On joue à trois derrière pour la deuxième fois. Cédric (Carasso) a encore fait un énorme match ce soir, il m’a bien aidé. Nico (Pallois) aussi. Au milieu, ils font un travail énorme, ils font la liaison, ils viennent nous aider. C’est eux qui font le jeu. Moi, je suis quasiment assis dans un fauteuil. C’est confortable. J’ai plus de jambes, j’espère pouvoir bien aligner les matches parce que plus je joue et plus j’ai de bonnes sensations. Mais bon, ça ne fait que deux matches, il faut juger sur la durée. Quand on participe à un bon match, c’est important. Mais j’aurais été content qu’on finisse ce match sans prendre de but. Ça fait longtemps que cela ne nous ait pas arrivé. J’ai quand même une petite amertume. «