Triaud – En discussions avec Arsenal pour Sanogo »
Invité par RMC, Jean-Louis Triaud a effectué un tour de l’actualité girondine. Le Président bordelais a évoqué l’intérêt supposé des Girondins pour Yaya Sanogo (Arsenal) mais aussi les pistes de recherches girondines pour le mercato hivernal et est enfin revenu sur les propos de Willy Sagnol après la défaite face à Lyon.
Au sujet de Yaya Sanogo :
« On s’intéresse au prêt de Yaya Sanogo, on est donc en discussions avec Arsenal à ce sujet. On essaie d’avancer mais Giroud a été suspendu trois matches et Arsenal a encore un match dimanche et devra faire sans lui. Après ce match, sa suspension sera terminée. Je pense que la discussion sera possible plus facilement. La plupart des clubs anglais préfèrent prêter leurs joueurs dans un club anglais. Mais Sanogo est jeune, Sagnol l’a côtoyé en sélection, il n’a pas besoin de s’adapter au championnat de France puisqu’il le connait. »
Au sujet du mercato hivernal :
« Je ne suis pas un grand spécialiste de football mais j’ai bien l’impression que les joueurs sont plus ou moins polyvalents à ce poste de milieu de terrain défensif. Je vois des garçons qui sont capables de jouer aussi biens en 6 qu’en 8. La recherche éventuelle est un poste de milieu en sachant qu’on espère bientôt récupérer notre Brésilien, absent depuis des mois, Jussiê. »
Sur les propos de Willy Sagnol après la défaite face à Lyon :
« Les entraîneurs parlent d’un entraînement visible et d’un autre invisible. C’est de celui-là dont parlait Willy Sagnol. L’erreur que peut commettre un footballeur professionnel, c’est bien de penser qu’il n’est professionnel que lorsqu’il exerce son métier à travers les entraînements et les matches officiels. Au quotidien, un sportif de haut-niveau doit avoir une vie réglée, saine et équilibrée. Il ne peut pas vivre comme M. Tout le monde. Il doit avoir une vie minutieuse et calculée et je pense que ça échappe encore à certains joueurs de football à Bordeaux et ailleurs. Ils ont tort de penser qu’à un moment ils peuvent se comporter comme tout un chacun. »