MINABLES !
Trop vite menés au score, dès la 2ème minute de jeu, Bordeaux a connu une soirée cauchemardesque en ouverture de la 17ème journée de Ligue 1.
Rapidement mis à mal par l’attaque strasbourgeoise, à l’image du but de Stéphane Bahoken qui dépose la « défense » bordelaise dès l’entame de match, les Girondins ont tout fait à l’envers ce vendredi soir.
Dans une soirée où rien n’allait décidément aller pour les Girondins, Otàvio – coupable d’un contrôle raté sur le 0-1 – payait son entrée en matière très difficile et son deuxième carton jaune évité de peu par une sortie rapide permettant l’entrée de Younousse Sankharé dans l’entre-jeu (36ème minute).
Alors qu’une réaction était attendue suite à ce changement, les Bordelais allaient encaisser la balle du K.O, sur un superbe coup franc de Dimitri Liénard (0-2, 38è). Une frappe pure et sans appel qui allait définitivement faire basculer la soirée bordelaise dans une autre ère : l’enfer.
Des premiers « Gourvennec démission ! » furent scandés du Virage Sud avant que la mi-temps ne soit sifflée et que… Jean-Louis Triaud tente une intervention auprès des supporters pour tenter de les apaiser. En vain puisque les supporters du Virage Sud, Ultramarines en tête, décidaient de quitter leur antre du VS et de se terrer dans les coursives du stade.
La deuxième mi-temps ne montra, sans surprise, pas la réaction ou plutôt la révolte espérée côté bordelais. Pire, Strasbourg triplait même la mise sur un raid solitaire signé Martin Terrier qui transperçait, plein axe, toute la « défense » girondine d’une longue course rectiligne, symbolisant la tristesse de l’arrière garde girondine (64è).
La fin de match ne fut que souffrance, les supporters du stade chambrant alors leurs propres joueurs en sifflant les Bordelais lors de leurs touchers de balle et en encourageant même les Strasbourgeois lorsque les visiteurs avaient le monopole du cuir.
Plus que jamais dans la crise, qui pointait le bout de son nez depuis de nombreuses semaines malgré le déni originel de la maison bordelaise, les Girondins sont aujourd’hui à des années lumières de leur dignité et de celles de leurs couleurs. Minable(s).