Et maintenant, le maintien
Toutes les séries ont une fin et celle de l’invincibilité des Girondins de Bordeaux à domicile face à l’Olympique de Marseille a donc pris fin ce vendredi 7 janvier 2022.
Quarante quatre ans plus tard, dans un stade à huis clos et sous un lourd contexte d’avant match plombé par la Covid-19, les marine et blanc ont rendu les armes face au rival Olympien. Une défaite qui laissera des traces dans les têtes bordelaises dont certaines s’empêchaient même de s’exprimer à l’image de Yacine Adli, quand d’autres prenaient (trop ?) leurs responsabilités à l’instar de Benoît Costil.
Certes, les Girondins ont perdu cette rencontre de la J20 sur une bourde de leur gardien de but et leur préparation depuis la trêve hivernale a sacrément été perturbée par la Covid-19 mais cela n’excusera pas tous les maux bordelais. Comme à Brest, certains joueurs non touchés par le virus auront déçu et traversé le match en donnant l’impression qu’ils n’étaient pas sur le terrain. Un comble quand on connaissait l’importance de la moindre présence enregistrée sur les dernières feuilles de matches. Par ailleurs, le Covid a également touché Marseille avant ce match et plusieurs de ses titulaires habituels était absents.
À Bordeaux, un élément comme Yacine Adli aurait certainement fait le plus grand bien au coup d’envoi de cette rencontre. Mais cela n’a pu être le cas. Les absences de Laurent Koscielny et Ricardo Mangas étaient également à déplorer en défense : le premier connaît une saison perturbée d’une semaine à l’autre, le second brille plus dans des tâches offensives que défensives. Et Gideon Mensah ? Parti à la CAN, il restait sous utilisé par Vladimir Petkovic. D’autres joueurs ont manqué, évidemment : l’impact de Junior Onana aurait fait du bien au milieu de terrain mais le milieu camerounais revient de blessure en sélection et n’a pas non plus excellé sur une grosse série de matches sous le maillot au scapulaire. Enfin, le duo Lacoux-Sissokho n’a pas démérité non plus contre l’OM.
Aux Girondins, les manques sont ailleurs, et ce depuis le début de saison. Quand l’adresse des Hwang, Oudin ou d’un Elis ne sont pas au rendez-vous, l’équipe est face à ce qu’elle propose : un contenu très faible, basé sur une équipe qui tente de jouer la défense, encaisse bon nombre de buts et n’existe que – ou quasi que – par la contre attaque. Tout ça pour figurer à la J20 dans les profondeurs du classement de L1 avec 3 victoires au compteur.
Il ne reste que 18 matches aux Girondins pour redresser la barre. Rennes, Lens ou encore Monaco seront au programme d’ici la fin février. À voir quels moyens le FCGB mettra sur les terrains, car c’est à présent la série de saisons en L1 qui continue d’être menacée.