Saivet : « Mon passage en pro est arrivé tellement vite »
« C’est bizarre d’entendre ça ! Il n’y a plus que Marc (Planus) ou Jussiê qui sont arrivés avant moi. C’est vraiment bizarre (rire) ! Je n’y fais pas trop attention. Je parle avec tout le monde, si je peux donner de petits conseils à certains, moins sur le foot que des attitudes à avoir, je le fais. (…) Mon passage en pro est arrivé tellement vite que je n’ai pas eu le temps de penser à cette pression. J’avais confiance en mes qualités et puis c’était surtout le moyen pour le club de me « sécuriser » après avoir reçu des offres d’Angleterre. Mon seul regret, c’est ne pas avoir plus insisté pour partir en prêt mais Laurent Blanc voulait que je reste. Finalement, c’est à Angers (de janvier à juin 2011 NDLR) que j’ai pu retrouver du temps de jeu et du plaisir.
(…) C’est sûr, je me revois en Kévin Soni. J’avais son âge quand je suis arrivé en pro, je me souviens que tout le monde ne me parlait pas, ils se disaient qu’en me donnant 100 000 informations, je ne saurais pas laquelle retenir. On essaie de guider Kevin sur le terrain, de le pousser à plus parler. Pour le jeu, à la limite, il n’y a rien à lui dire de plus que : « Regarde jouer Jaro (Plasil), il contrôle, il donne ». On n’est pas ses mentors. S’il est là, c’est qu’il a des qualités. Le reste, il le découvrira tout seul. »